par Jean-Claude Carton » Dim 14 Fév 2010 06:41
Faites-vous partie des personnes qui ressentent une certaine appréhension en voyant la date du 14 février approcher ? Le jour J jusqu’auquel tout le monde doit absolument être casé, amoureux ou au moins avoir un rendez-vous. Sinon, c’est la loose. Car on n’a pas envie d’avouer qu’on n’a pas reçu ni de déclaration d’amour ni de cadeau, qu’on a embrassé personne et qu’on n’a rien fait de spécial. Préparez-vous donc à cette fameuse journée de la Saint-Valentin pendant laquelle vous devez être plein d’amour, de passion et surtout en humeur joyeuse.
Si vous n’y arrivez vraiment pas, il vous reste trois options pour éviter l’embarras : inventer une belle histoire romantique, jouer le jeu contre votre gré ou bien vous la jouer cool en manifestant votre profonde méprise à l’égard de ce genre de fêtes commerciales. Alors que les deux premières possibilités vous demandent beaucoup d’imagination et ne sont pas très honnêtes, la troisième est facile et correspond peut-être même à ce que vous pensez au fond de votre cœur.
Beaucoup d’entre nous doivent en effet détester la Saint-Valentin, mais n’osent pas l’admettre. Soit pour ne pas vexer son partenaire, soit par crainte d’apparaître comme un être insensible, aigri et malheureux. Mais cela nous l’oblige-t-il de faire semblant ? Aujourd’hui les Anti- Saint-Valentin disent « non » et dénoncent le caractère contraignant de cette fête. Selon eux, son seul but consiste à faire marcher le commerce. Pour ce faire, chacun doit se transformer en romantique sur commande le 14 février qu’il le veuille ou non.
La Belge Anaïs Valente fait partie du club des Anti-Saint-Valentin et a contribué à un livre du même nom. Dans celui-ci, l’autonommée célibattante explique la raison pour laquelle les commerçants exposent tous les ans des petits cœurs dans leur vitrines. « Pourquoi ? Simplement pour avertir les passants, les lecteurs, les clients, au cas où, par un hasard sidérant, ils l’auraient oublié, que le 14 février approche… Qu’il va falloir fêter ça, à grands coups de parfums, de roses, de bijoux et de déclarations enflammées, ironise-t-elle. Faut bien faire marcher le commerce. Le français lambda ayant dilapidé son épargne en cadeaux sous le sapin, il est de bon ton de lui rappeler qu’il devra faire pleurer sa carte bancaire pour la Saint-Valentin. »
A la question pourquoi elle avait une si grande aversion contre la Saint-Valentin, Anaïs affirme ne pas être contre la fête de l‘amour en soi, mais elle trouve juste qu’on en fait trop. « On en fait un tel foin, c’est devenu un tel commerce que ça devient insupportable, d’autant plus quand on est célibataire », dit-elle. Un souvenir du 14 février l’a notamment énervée : « Une fois on avait décidé d’aller dîner entre collègues, on était quatre femmes, et directement la serveuse pensait qu’on était en couple ! Apparemment, on n’a pas le droit d’aller au restaurant au moment de la Saint-Valentin sans être en couple. C’est vraiment soulant. »
Pas du tout soulant et plutôt rentable est la Saint-Valentin aux yeux de Karin Warin, créatrice du site Pense-a-elle.com. Elle propose à ses internautes hommes en mal d’idées un générateur de cadeaux, ainsi que des wishlists à remplir par les femmes afin de trouver le cadeau idéal pour l’occasion. Sa gamme va des coffrets soin aux jeux coquins jusqu’aux cadeaux premier rendez-vous. L’entrepreneuse avoue que « oui, c’est une fête commerciale, en ajoutant « mais en même temps ça permet le recentrage sur le couple. C’est l’occasion pour se dire : allez, ça fait longtemps qu’on n’a pas passé des moments romantiques ensemble, c’est la soirée des amoureux, on fait quelque chose. C’est quand même sympa. Et puis, ce n’est pas obligé d’acheter quelque chose qui coûte cher, ça peut aller d’un beau bijou à un carnet, un sac, un livre de recettes pour invités… »
Voilà, à vous de jouer maintenant. Célibataires, ne vous mettez surtout pas la pression. Et vous, les non-célibataires, soit vous assumez votre Anti-Saint-Valentin-attitude au risque d’avoir des problèmes de couple, soit vous faites comme tous les ans et vous achetez un joli truc en forme de cœur pour ne pas briser celui de votre partenaire. Après tout, même si Marlène, 27 ans, rappelle que “les diamants sont les meilleurs amis des femmes”, on trouvera toujours quelqu’un pour dire que c’est le geste qui compte.
[img]http://www.ecotidien.fr/wp-content/uploads/2010/01/anti-saint-valentin1-268x193.jpg[/img]
Faites-vous partie des personnes qui ressentent une certaine appréhension en voyant la date du 14 février approcher ? Le jour J jusqu’auquel tout le monde doit absolument être casé, amoureux ou au moins avoir un rendez-vous. Sinon, c’est la loose. Car on n’a pas envie d’avouer qu’on n’a pas reçu ni de déclaration d’amour ni de cadeau, qu’on a embrassé personne et qu’on n’a rien fait de spécial. Préparez-vous donc à cette fameuse journée de la Saint-Valentin pendant laquelle vous devez être plein d’amour, de passion et surtout en humeur joyeuse.
Si vous n’y arrivez vraiment pas, il vous reste trois options pour éviter l’embarras : inventer une belle histoire romantique, jouer le jeu contre votre gré ou bien vous la jouer cool en manifestant votre profonde méprise à l’égard de ce genre de fêtes commerciales. Alors que les deux premières possibilités vous demandent beaucoup d’imagination et ne sont pas très honnêtes, la troisième est facile et correspond peut-être même à ce que vous pensez au fond de votre cœur.
Beaucoup d’entre nous doivent en effet détester la Saint-Valentin, mais n’osent pas l’admettre. Soit pour ne pas vexer son partenaire, soit par crainte d’apparaître comme un être insensible, aigri et malheureux. Mais cela nous l’oblige-t-il de faire semblant ? Aujourd’hui les Anti- Saint-Valentin disent « non » et dénoncent le caractère contraignant de cette fête. Selon eux, son seul but consiste à faire marcher le commerce. Pour ce faire, chacun doit se transformer en romantique sur commande le 14 février qu’il le veuille ou non.
La Belge Anaïs Valente fait partie du club des Anti-Saint-Valentin et a contribué à un livre du même nom. Dans celui-ci, l’autonommée célibattante explique la raison pour laquelle les commerçants exposent tous les ans des petits cœurs dans leur vitrines. « Pourquoi ? Simplement pour avertir les passants, les lecteurs, les clients, au cas où, par un hasard sidérant, ils l’auraient oublié, que le 14 février approche… Qu’il va falloir fêter ça, à grands coups de parfums, de roses, de bijoux et de déclarations enflammées, ironise-t-elle. Faut bien faire marcher le commerce. Le français lambda ayant dilapidé son épargne en cadeaux sous le sapin, il est de bon ton de lui rappeler qu’il devra faire pleurer sa carte bancaire pour la Saint-Valentin. »
A la question pourquoi elle avait une si grande aversion contre la Saint-Valentin, Anaïs affirme ne pas être contre la fête de l‘amour en soi, mais elle trouve juste qu’on en fait trop. « On en fait un tel foin, c’est devenu un tel commerce que ça devient insupportable, d’autant plus quand on est célibataire », dit-elle. Un souvenir du 14 février l’a notamment énervée : « Une fois on avait décidé d’aller dîner entre collègues, on était quatre femmes, et directement la serveuse pensait qu’on était en couple ! Apparemment, on n’a pas le droit d’aller au restaurant au moment de la Saint-Valentin sans être en couple. C’est vraiment soulant. »
Pas du tout soulant et plutôt rentable est la Saint-Valentin aux yeux de Karin Warin, créatrice du site Pense-a-elle.com. Elle propose à ses internautes hommes en mal d’idées un générateur de cadeaux, ainsi que des wishlists à remplir par les femmes afin de trouver le cadeau idéal pour l’occasion. Sa gamme va des coffrets soin aux jeux coquins jusqu’aux cadeaux premier rendez-vous. L’entrepreneuse avoue que « oui, c’est une fête commerciale, en ajoutant « mais en même temps ça permet le recentrage sur le couple. C’est l’occasion pour se dire : allez, ça fait longtemps qu’on n’a pas passé des moments romantiques ensemble, c’est la soirée des amoureux, on fait quelque chose. C’est quand même sympa. Et puis, ce n’est pas obligé d’acheter quelque chose qui coûte cher, ça peut aller d’un beau bijou à un carnet, un sac, un livre de recettes pour invités… »
Voilà, à vous de jouer maintenant. Célibataires, ne vous mettez surtout pas la pression. Et vous, les non-célibataires, soit vous assumez votre Anti-Saint-Valentin-attitude au risque d’avoir des problèmes de couple, soit vous faites comme tous les ans et vous achetez un joli truc en forme de cœur pour ne pas briser celui de votre partenaire. Après tout, même si Marlène, 27 ans, rappelle que “les diamants sont les meilleurs amis des femmes”, on trouvera toujours quelqu’un pour dire que c’est le geste qui compte.