Capitalism: A love story
Michael Moore revient plus cinglant que jamais avec Capitalism : A Love Story. Peut-être parce que "l'ironie est l'humour du désespoir", dixit Oscar Wilde, le documentariste trouve dans la crise économique de quoi nourrir son pamphlet rageur contre les banques et la finance. Certes, il n'évite pas certaines âneries, comme son opposition entre démocratie (système politique) et capitalisme (système économique), mais son humour et son humanisme fonctionnent à plein régime lorsqu'il se penche sur les faits irréfutables : le jargon incompréhensible des financiers ou les expropriations pratiquées par des huissiers transformés en robots. A la fin, il constate avec tristesse que personne n'est prêt à reprendre son combat lorsque lui, Michael Moore, déposera les armes. Un peu prétentieux mais pas faux pour l'instant.
