Le bruit des glaçons selon Jean Dujardin
« J'ai toujours été fragile. C'est pour ça que je suis devenu écrivain et alcoolique, mais je ne sais plus dans quel ordre », raconte-t-il. Sentimental, Charles Faulque ne semble plus rien attendre de sa petite vie de province. Remué par sa rencontre avec son cancer, l'ordre établi sera renversé, voire bousculé. Idée culottée, mais diablement efficace, Bertrand Blier nous jette en peinture sa vision cruelle de la vie et douce de la mort, à moins que ce ne soit l'inverse... Dès lors qu'on en accepte l'idée, le film se dérobe sous nos yeux et la fantaisie peut prendre forme. Dialogué à outrance, le scénario regorge de répliques cinglantes (« Occupez-vous de ma mort, me faites pas chier avec ma vie ») et attendrissantes (« Ne te dilapide pas, ne vends pas ta beauté ») que les acteurs s'accaparent avec délectation. Le plaisir du jeu à l'état pur.
La BA (courte)

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http://www.lexpress.fr/culture/cinema/j ... 13012.html