Cher Christian ATTARD,
Dans le cadre de « La Fin de Vie » il existe deux situations :
La première qui tenant compte de la souffrance du patient amène le médecin dans un élan d’humanisme à communiquer sur la situation et d’impliquer le patient et les proches sur la possibilité d’un départ sans souffrance inutile, entouré de la famille et ainsi de donner la possibilité d’accompagner dignement, dans l’amour cet être cher.
Dans ce cas précis le médecin avec l’aide des bons produits fait un acte qui peut lui être reproché non pas par la famille, mais par la loi actuelle sur la fin de vie et cela est inacceptable car chacun doit choisir comment il veut quitter ce monde. C’est au patient de choisir lorsqu’il est encore conscient, ou bien à la famille si le patient ne peut s’exprimer …
La deuxième, se fait sous le manteau, la peur de communiquer avec le patient et la famille amène le médecin à prescrire l’injection de plusieurs produits ( Morphine, Hypnovel,… ) et dans bien des cas à accélérer le départ du patient, cela sous le couvert de la notion « de double effet » induit par un traitement pour apaiser la souffrance d’un patient en fin de vie que légalise depuis avril 2005 la loi Léonetti.
Dans ce cas ( pour l’avoir vécu en 2004 sans le comprendre ) le patient ne part malheureusement pas toujours apaisé comme veulent bien le dire certains médecins.
C’est dans ce cadre que je mène mon combat; je vous invite à lire notre témoignage sur le départ de notre ange sur le site
http://santeusagers.over-blog.com/, car si le médecin ne souhaite pas informer le patient ou la famille, on ne peut plus l’accuser d’Euthanasie, il est couvert grâce à la loi Léonetti par « le double effet d’un traitement pour la douleur dans la fin de vie ».
Du fait de cette non communication qui ne permet pas aux Proches, aux Parents d’accompagner en toute connaissance de cause l’être cher dans ses derniers instants, la maladie ne part pas avec lui mais continue son travail de démolition auprès de ceux qui restent et qui doivent SURVIVRE à cette trahison.
« Rien n’est pire, lorsque c’est la fin de ne pouvoir accompagner son enfant jusqu’à son dernier souffle »