La gentillesse et ses limites....

La gentillesse et ses limites....

Messagepar moi » Jeu 13 Nov 2008 20:36

Bon, alors je me lance....Sujet facile...
Je pose le sujet et j'y reviens ce soir...

Y-a-t'il des limites a la gentillesse et si oui...lesquelles?

Biz...

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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar Nemausus » Ven 14 Nov 2008 16:52


Je commencerai par ce questionnement :
Pourquoi sommes nous "gentils" ?
Qu'attendons nous parfois en échange de cette gentillesse ?

Je pense que quelquefois trop de gentillesse peut cacher des attentes ou des peurs.
Peur des autres, peur de paraître "méchant", d'être mal vu....
Je suis "gentil", donc ne soyez pas trop méchant avec moi.....
Mais cela peut aussi être à double tranchant et à force nous coincer dans un piège en nous attirant des contraintes qui peuvent devenir pénibles...

Si vous ressentez de la frustration lorsque votre "gentillesse" n'obtient pas forcement autre chose en retour ou si vous finissez par attirer tous les "cassos" et que cela vous "vampirise", posez vous la question :
Que dois je changer en moi ?

Bien sur être gentil n'est pas forcement un défaut cependant avant tout il faut comme le dit si bien le titre d'un livre :
"Cessez d'être gentil, soyez vrai"

Il n'y a qu'en étant réellement soi même, sans chercher à paraître que nous pouvons éviter tous les inconvénient de la gentillesse.
Il ne faut jamais se forcer ni se plier à quoi que ce soit dans l'espoir d'être aimé, et savoir dire non lorsque c'est nécessaire. Si quelqu'un nous aime réellement ce sera tel que nous sommes avec nos qualités et nos défauts et sans gentillesse excessive.....

Il n'y a qu'en étant sincère et vrai que peuvent se nouer aussi des relations vraies dans l'échange mutuel et sans abus d'aucune part. :mrgreen:

En voyage.....
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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar Phantom » Sam 15 Nov 2008 07:36

Pour moi la limite de la gentillesse c'est de rester naturel, ne pas se forcer sinon c'est de la fausse gentillesse et si on a pas de retour c'est encore pire !

Etre "gentil" c'est bien, mais à condition de ne pas se faire bouffer par les autres à cause d'elle, alors des fois je préfère ne pas être gentil (je n'ai pas dis méchant, juste "pas gentil !)

La gentillesse s'arrête là où commence la bêtise des autres :mrgreen:
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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar Jean-Claude Carton » Lun 17 Nov 2008 19:30

Où sont passés les sourires ?
Mais qu’est ce que c’est que ces villes où personne ne sourit à personne, où personne n’est poli, où compassion et gentillesse semblent d‘une autre époque ?

Où sont passés ces sourires qui effacent les bousculades et les conflits. Où sont passés ces sourires qui remplacent un merci, un pardon ou un excusez moi.

On ne se parlait déjà plus. Aujourd’hui on ne se sourit plus !

Je me sens ridicule avec mes sourires en suspend, dans le vide. Je me sens bête avec cette compassion, sorte de béatitude face à un monde morne et violent. Un monde où il est plus fréquent d’envoyer une porte à la figure, de prendre l’ascenseur sans demander aux autres où ils descendent. Un monde où prendre le taxi de celui qui attend depuis trois quart d’heure est un acte de grande confiance en soi. :mrgreen:

Une scène récente dans une supérette

Je découvre face à moi un petit vieux qui, lui, souriait au caissier ! Il avait gentiment fait l’appoint et posé ses pièces sur son steak plastifié. Lui aussi paraissait ridicule aux yeux des autres. Ces autres, conditionnés par le profit, le rendement, la performance et la rapidité. Aux yeux des autres, ces gentilles attentions sont une perte de temps ! Il n’a que ça à faire. Forcément il ne travaille pas, lui.

Le vieil homme avait à peine réglé ses courses que le caissier passait déjà aux miennes. Je saisis rapidement la pile de sacs plastiques, en ouvris un que je lui tendis. Son visage changea dans la seconde, il me remercia de ma gentille attention.

Gentille ! Il a dit gentille : les « autres » vont penser : « oh, la honte, il a dit gentille ! »

Non ce n’est pas de la gentillesse, c’est de l’attention. Etre attentif à l’autre. C’est regarder l’autre, non pas comme un autre, mais comme soi-même, comme un parent ou comme son enfant. Pourquoi à présent regardons-nous nos concitoyens comme un ennemi potentiel ?

Je vous remercie pour cette gentille attention Quel pléonasme. Une attention est forcément gentille et une gentillesse est une forme d’attention.

Je répondis donc au vieux monsieur que c’était tout à fait naturel. Et c’est à ce moment là qu’une femme d’âge mûr vint pousser mon sac de course avec un geste agacé. Et voilà c’était reparti ! Fini les gentilles attentions. D’ailleurs cette femme me fit comprendre « Ca a assez duré toutes ces courbettes, j'ai pas que ça à faire moi. »
Elle ne porta aucun regard sur moi, je n’existais pas. Ah si seulement je pouvais disparaître moi et ma gentillesse !

Moi et ma gentillesse nous sommes repartis bras dessus, bras dessous, bien décidés à ne pas nous laisser abattre. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !
Monde de bruit et de fureur qui, en fait, n’aspire qu’à la douceur et à l’attention mais ne se l’autorise pas.

Jean-Claude
"Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prend juste des précautions.
Préoccupes-toi plus de ta conscience que de ta réputation.

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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar moi » Mar 18 Nov 2008 17:22

Hello les z'amigos :)

Je suis tout a fait d'accord avec JC. C'est exactement ce que je ressents quand je rentre en France...De la tristesse, de l'agressivite...Les gens marchent la tete baissee. On dirait qu'elle pese une tonne cette tete. Je vis ici dans ce petit village US. Et si je fais la comparaison, bien qu'hypocrites et n'ayant pas plus d'interet que le caissier francais envers leurs clients....au moins, ici, ils ont le sourire.
A chaque fois que je vais aux courses...il y a un petit jeune qui vous mets les courses dans le sac " ca aide les petites etudiants a se faire de l'argent" pendant que le caissier vous demande " Comment ca va? Avez-vous trouve tout ce qu'il vous fallait aujourd'hui?" avec le sourire...et le petit jeune demande "voulez-vous de l'aide pour aller jusqu'a votre voiture? " ------>C'est, ici, que j'ai appris a sourire...
Leur metier n'est pas plus exaltant que celui des francais mais il y a le sourire. J'ai moi meme ete caissiere et je sais ce que c'est ce metier. On rentre le soir et on entend les machines des caisses dans ses reves. Je me rappelle meme qu'une fois, je rentre en france et c'etait 1 an apres le changement de monnaie. Je n'avais jamais touche un euro de ma vie. Je vais l'air bonne air acheter un cafe. Je rentre. On me crie...." LA PORTE!!!!" Puis, je viens pour payer et voila que je m'embrouille dans l'argent que j'ai...la serveuse tappait sur le bar avec impatience...Je lui ai donc dit " la prochaine fois, je vous paye avec des crottes de pigeon...ca vous va?". Avec le sourire....
Une autre fois, je prends en photo l'ancien cours ou je vivais....quelqu'un s'arrete et m'agresse en me disant "tu as pris ma voiture en photo...Je t'ai vu" Tu es qui? Il m'agressait vraiment! Alors j'ai crie plus fort que lui et je lui ai dit " ta charriotte, elle pue...je ne la veux pas sur mon film...mon appareil ne le supporterait pas....il se suiciderait". Bref...j'ai des tonnes d'histoires comme ca. Il faut toujours se battre et faire sa place...
J'en parlais avec une amie Indienne...D'inde. Elle me dit la meme chose. Quand elle rentre en Inde, elle doit elle aussi se battre. Et montrer qu'elle n'est pas gentille...sinon, elle se fera bouffer...Quelle desolation n'est-ce pas?
Toujours ...toujours... toujours se battre. Plus l'homme progresse et plus il regresse egalement. Si vous avez l'air trop gentil...on essaye de prendre le dessus...On se croirait sur un terrain de chasse. Je comprends que certain boulots soient difficiles, mon pere etait ouvrier et il se levait tous les matins a 4 heure....je lui preparais le bol sur la table le soir...Et quand il rentrait ses pieds etaient tellement enfles...qu'il faisait de bains chauds avant de manger...Mais il ne s'est jamais plein...meme avec des crises de calculs reinal, il continuait a travailler en chaine. Il ne prenait jamais de jours de conge. Quand il a pris sa retraite le gens l'ont regrette car il mettait de la bonne humeur...
J'ai appris de lui qu'" une joie qui n'est pas partagee n'est pas complete".
A notre epoque, les gens, sont " capricieux". Il faut que tout aille bien pour avoir le sourire...Sinon, c'est tout de suite la catastrophe!!!!La jalousie, la haine et le manque de compassion...On en bave...il faut que les autres en bave aussi....
Ils ne se rendent meme pas compte que d'etre en vie et en bonne sante c'est deja beaucoup....

La gentillesse la dedans? C'est pour les faibles....
La compassion? N'en parlons meme pas.
Le surnaturel? On va me repondre...ca coupe du bois? ca fait du cafe ton surnaturel? Non...alors basta avec tes ellucubrations....
L'argent...? AH mais ca oui....Ca interesse?-----> Tu es mon ami, toi...

Bref....agent " Moi" a quelque fois honte...
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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar Jean-Claude Carton » Mar 18 Nov 2008 19:36

Nous ne rions plus !

Rire devrait être naturel et spontané, mais, moral en berne ou crispation, les Européens rient beaucoup moins qu'auparavant. De dix-neuf minutes par jour avant la seconde guerre mondiale, la durée moyenne de rire quotidien est passée à six minutes au début des années 1980 avant de tomber aujourd'hui sous la minute.
Pire : 7% des adultes ne rient jamais :P !
Source : Votre Beauté Magazine septembre 08
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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar Nemausus » Mer 19 Nov 2008 14:19

moi a écrit:
Une autre fois, je prends en photo l'ancien cours ou je vivais....quelqu'un s'arrete et m'agresse en me disant "tu as pris ma voiture en photo...Je t'ai vu" Tu es qui? Il m'agressait vraiment! Alors j'ai crie plus fort que lui et je lui ai dit " ta charriotte, elle pue...je ne la veux pas sur mon film...mon appareil ne le supporterait pas....il se suiciderait". Bref...j'ai des tonnes d'histoires comme ca. Il faut toujours se battre et faire sa place...


:lol: :lol: :lol: Fait il autant d'histoire lorsque sa voiture est "photographié" par un radar ???

Personnellement à 47 ans je n'ai toujours pas perdu le sourire. Et aujourd'hui encore plus que jamais...
Peut être le fait de ne plus regarder la tv et de ne pas me laisser démoraliser par la désinformation et toutes les c....que l'on y diffuse...peur du manque, des autres, de la mort, de la maladie, destinée à enrichir l'industrie pharmaceutique.....

La crise ? :lol: :lol: :lol: je m'en fiche complètement, je ne vais quand même pas pleurer sur les banques ! Ils sont fort quand même d'arriver à faire stresser les gens sur des problèmes que les banques ont mérités.....Mais qui pleure sur le pauvre type endetté à cause d'elles et à qui l'on vient voler ses meubles ou sa maison ???

Le travailler plus pour gagner plus ? Ma religion me l'interdit :mrgreen:.....23h par semaine; la décroissance décrispe....:mrgreen:
Une autre façon de penser, vivre au cœur de l'instant présent afin de retrouver l'"essence ciel"....
C'est aussi sourire, on ne répond pas toujours à ce sourire mais bien souvent oui.....certaines personnes n'osent plus sourire mais il suffit de commencer pour que d'autres retrouve ce sourire.... :D
C'est le rire aussi, avec mon compagnon nous abordons rarement les problèmes du monde ou la politique, mais par contre nous nous racontons beaucoup de plaisanteries et nous rions souvent.....ce rire est une énergie qui nous unis bien plus que de grandes conversations à refaire le monde.....

C'est cela qui manque au monde, sortir de ce système, de cette course au pognon et à la consommation pour prendre son temps et vivre....
Prendre le temps de parler non pas pour se plaindre mais avec espoir.....et croyez moi je vois de plus en plus de gens même dans des endroits surprenants qui pensent différemment......il suffit d'oser parler pour s'en rendre compte....
Prendre son temps, même dans le travail, pour un collègue, ce n'est pas forcement de la "gentillesse" mais plutôt comme vous le dites si bien Jean-Claude, de l'attention. Ne pas forcement attendre en retour la même chose, et continuer même si les autres ne le font pas , on s'en fiche, on se sent bien à être moins c....

Nous ne pouvons pas changer les autres mais en se changeant soi on se sent mieux, et puis un jour et ça je m'en suis rendu compte souvent à force de se sentir bien, calme, ça interpelle les autres et les fait réfléchir......car au font tous les êtres aspirent au bonheur intérieur....

Bien sur tout ne se fera pas en un instant d'un coup de baguette magique mais quitte à paraitre utopiste je veux croire que la nouvelle conscience existe et qu'elle ira en grandissant....

En attendant je reste moi même, en toute simplicité et avec le sourire..... :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:



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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar rherys » Dim 22 Mars 2009 15:02

Bonjour à tous,

S'il y a des limites à la gentillesse? Oh que oui! Je trouve aussi que le plus important est d'être soi même, de se respecter, plus que d'être gentil aux yeux des autres ou de rechercher à tout prix la perfection si tant est qu'elle existe...
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Re: La gentillesse et ses limites....

Messagepar mercure » Ven 12 Juin 2009 22:30

Jean-Claude Carton a écrit:Où sont passés les sourires ?
Mais qu’est ce que c’est que ces villes où personne ne sourit à personne, où personne n’est poli, où compassion et gentillesse semblent d‘une autre époque ?

Où sont passés ces sourires qui effacent les bousculades et les conflits. Où sont passés ces sourires qui remplacent un merci, un pardon ou un excusez moi.

On ne se parlait déjà plus. Aujourd’hui on ne se sourit plus !

Je me sens ridicule avec mes sourires en suspend, dans le vide. Je me sens bête avec cette compassion, sorte de béatitude face à un monde morne et violent. Un monde où il est plus fréquent d’envoyer une porte à la figure, de prendre l’ascenseur sans demander aux autres où ils descendent. Un monde où prendre le taxi de celui qui attend depuis trois quart d’heure est un acte de grande confiance en soi. :mrgreen:

Une scène récente dans une supérette

Je découvre face à moi un petit vieux qui, lui, souriait au caissier ! Il avait gentiment fait l’appoint et posé ses pièces sur son steak plastifié. Lui aussi paraissait ridicule aux yeux des autres. Ces autres, conditionnés par le profit, le rendement, la performance et la rapidité. Aux yeux des autres, ces gentilles attentions sont une perte de temps ! Il n’a que ça à faire. Forcément il ne travaille pas, lui.

Le vieil homme avait à peine réglé ses courses que le caissier passait déjà aux miennes. Je saisis rapidement la pile de sacs plastiques, en ouvris un que je lui tendis. Son visage changea dans la seconde, il me remercia de ma gentille attention.

Gentille ! Il a dit gentille : les « autres » vont penser : « oh, la honte, il a dit gentille ! »

Non ce n’est pas de la gentillesse, c’est de l’attention. Etre attentif à l’autre. C’est regarder l’autre, non pas comme un autre, mais comme soi-même, comme un parent ou comme son enfant. Pourquoi à présent regardons-nous nos concitoyens comme un ennemi potentiel ?

Je vous remercie pour cette gentille attention Quel pléonasme. Une attention est forcément gentille et une gentillesse est une forme d’attention.

Je répondis donc au vieux monsieur que c’était tout à fait naturel. Et c’est à ce moment là qu’une femme d’âge mûr vint pousser mon sac de course avec un geste agacé. Et voilà c’était reparti ! Fini les gentilles attentions. D’ailleurs cette femme me fit comprendre « Ca a assez duré toutes ces courbettes, j'ai pas que ça à faire moi. »
Elle ne porta aucun regard sur moi, je n’existais pas. Ah si seulement je pouvais disparaître moi et ma gentillesse !

Moi et ma gentillesse nous sommes repartis bras dessus, bras dessous, bien décidés à ne pas nous laisser abattre. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !
Monde de bruit et de fureur qui, en fait, n’aspire qu’à la douceur et à l’attention mais ne se l’autorise pas.

Jean-Claude



bonsoir
je ne parlerai que de ce que j'ai vécu:l'un en tant que caissier,l'autre en tant que client.

1) lorsque j'ai travaillé comme caissier dans une grande chaîne de magasins,j'ai eu 2 déceptions

a) en tout début de journée ,je souriais,souvent parlant avec les clients et les "conseillant" ou commentant brièvement pour tel ou tel ouvrage suite à leurs achats,sans incitation aucune à la dépense.

mais je me suis vite aperçu,contrairement à une réalité que j'idéalisais trop ,que les gens venaient à la chaîne,me regardant à peine, m'écoutant encore moins et étaient pressés d'aller régler (pour regarder au plus vite la télé décérébrée ou profiter de l'apéro alcoolisé à fortes doses?)
Disons que j'ai mis ça sur le "métro-boulot-dodo).
ça m'a rendu moins souriant,moins bavard...mais c'est peut-être ce que les clients attendaient?(je précise que c'était dans la région parisienne,en province c'est PARFOIS,mais pas toujours,plus "humain");

b) la pression de la direction à faire du chiffre(tiens,ça me rappelle une chanson d'automate de starmania...)

2) en tant que client,je me suis une fois interposé de vive voix dans un commerce alimentaire,où la queue était relativement courte,moyennant patience certes,et où une personne âgée à la retraite vitupérait contre la caissière débordée,alors que lui avait tout son temps devant lui.

"eh bien,puisque ça va pas assez vite,aidez-là!mettez-vous à sa place!" ai-je dit!
bouche bée de la personne...
Bien que respectant les personnes dites "âgées"(on n'a que l'âge de ses artères...),l'âge n'évite pas la bêtise.

voilà mon témoignage brut de décoffrage...

à quand une journée du sourire sincère?(pas celui commercial du VRP ou du politicien)
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