Code Alimentaire

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Messagepar Jean-Claude Carton » Sam 14 Nov 2009 11:23

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Voici ce que j'ai écrit à la suite d'un article écrit dans le canard enchainé. Article polémique au sujet des probiotiques qui (soit disant) favoriserait l'obésité.

Bon je vais essayer de répondre en langage clair cette fois ...

Aujourd'hui la principale cause de l'obésité est le déséquilibre Omega 3 - Omega 6 ! qu'on se le disent !
Oméga 3 & oméga 6

Ces deux acides gras sont dits « essentiels », parce qu’ils sont nécessaires au bon développement et au fonctionnement de l’organisme mais que ce dernier n’est malheureusement pas capable de les fabriquer. On a beaucoup entendu parler, ces derniers temps, des Oméga 3. Pourtant, pour comprendre leur rôle, il faut aussi s’intéresser à celui des Oméga 6. Car c’est un véritable bras de fer qui s’est installé entre les deux acides gras, mais pourtant les uns ne vont pas sans les autres…


Une petite piqûre de rappel…

Nos deux acides gras sont synthétisés par les végétaux. Les Oméga 6 proviennent de l’acide linoléique et les Oméga 3 de acide alpha-linolénique. On retrouve les Oméga 6 dans les graines comme le soja, le tournesol ou encore le maïs et les Oméga 3 dans les végétaux verts comme l’herbe, la luzerne ou les algues et dans certaines graines comme le lin et le colza.

Les Oméga 3
Les Oméga 3 assurent une croissance normale et interviennent dans les fonctions physiologiques de tous nos tissus. Ils occupent un rôle important dans la protection des maladies cardio-vasculaires, ils favorisent l’élasticité des artères et la fluidité du sang et participent au développement de la rétine, du cerveau et du système nerveux.

La grande histoire des Omega 3

Depuis quelques années déjà, les Oméga 3 sont devenus de véritables stars en matière de nutrition. Mais qui sont-ils exactement ? Pour mieux comprendre, petite rétrospective, de découverte en découverte…

Des chiens et des graisses essentielles : La préface de Monsieur Chevreul

Les prémices de cette histoire remontent au début des années 1800. Un scientifique français quelque peu avant-gardiste, Michel-Eugène Chevreul, le père de la biochimie des lipides, s’intéresse de très près aux graisses organiques animales. Il fait de nombreuses expériences et approfondit considérablement nos connaissances scientifiques sur le sujet. Mais étrangement, parmi toutes les observations menées par notre homme, l’une d’elles reste peu connue. Cet essai introduit pourtant les futures découvertes sur les Oméga 3. Michel-Eugène Chevreul distribue à plusieurs chiens un régime contenant les quantités nécessaires de protéines, de glucides et de lipides. Le scientifique gère l’apport de lipides en dispensant de l’huile d’olive. Pour lui, tous les animaux savent produire des graisses comme la vache qui mange de l’herbe et fabrique du beurre, ou l’homme qui boit de la bière et prend du ventre. Pourtant, et bien malheureusement, les chiens finissent par mourir. De cette triste expérience, Michel-Eugène Chevreul conclut que certaines graisses sont essentielles à la vie mais que les animaux, ou du moins les chiens, ne savent pas les fabriquer. Elles sont donc indispensables et, évidemment, ce n’est pas dans la composition de l’huile d’olive que l’on peut les trouver.


Des rats et des acides gras : L’entrée en scène de la Vitamine F

Un siècle plus tard, deux scientifiques américains, Burr et Evans, vont affiner ces découvertes précoces. Il y a effectivement des graisses indispensables à la vie. Et elles sont bien spécifiques : Ce sont les acides gras poly-insaturés. Les deux compères privent une poignée de rats de ces nutriments essentiels. Les petites bêtes sont alors très vite victimes de toutes sortes de troubles. La leçon est rapidement comprise : Ces acides gras poly-insaturés sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et le corps ne sait pas les fabriquer. Nos deux hommes nomment ces substances essentielles les Vitamines F.

Mais, qu’est que c’est qu’un acide gras ?

Les acides gras sont des molécules qui composent les graisses. Ils sont représentés par des chaînes d’atomes de carbones auxquels sont rattachés des atomes d’hydrogène. Lorsque les atomes de carbone ne peuvent accueillir d’atome d’hydrogène supplémentaire, lorsqu’ils sont chargés au maximum, ce sont des acides gras de type saturés. Si les atomes de carbones peuvent, en revanche, accueillir d’autres hydrogènes, on parle d’acides gras insaturés. Lorsque la place est suffisante pour un seul hydrogène, alors, nous avons affaire à des acides gras mono-insaturés. Et quand la place est suffisante pour accueillir plusieurs hydrogènes, … et bien ce sont logiquement des acides gras poly-insaturés.


Du rififi chez la Vitamine F : Les premiers rebondissements des frères Oméga

Deux chimistes allemands avaient déjà découvert, en 1886, que ces acides gras poly-insaturés étaient deux. Ils avaient extrait ces graisses de la graine de lin et s’étaient alors chargés de les nommer, de la façon la plus originale qui fut : acide alpha-linolénique - futur Oméga 3 - et acide linoléique – futur Oméga 6. . (Si vous n’êtes pas un germaniste distingué, sachez que le Leinöl veut dire « huile de lin » d’où les appellations de linolénique et linoléique.)

Dans les années 1930, Burr, notre scientifique américain, se rend compte qu’en cas de carence en linoléique – ou inversement –, l’apport d’alpha-linolénique ne peut pas, à lui seul, rééquilibrer la situation. Il comprend alors que ces acides gras sont tout à fait indépendants et qu’il n’existe pas qu’une seule et même Vitamine F. Il distingue alors deux familles d’acides gras essentiels : Les Oméga 3 et les Oméga 6.


Des Oméga 3 et des Suédois : Lumière sur le fonctionnement cellulaire

En 1982, une équipe suédoise, qui recevra d’ailleurs un prix Nobel pour ses études, va s’intéresser aux rôles que jouent ces « Frères Oméga » dans nos organismes et tenter d’expliquer pourquoi ces nutriments sont essentiels à la vie. Car si les effets d’une carence en acides gras poly-insaturés ont désormais été démontrés, l’équipe suédoise va, elle, s’attacher à en comprendre les raisons.
Et ces scientifiques vont faire des découvertes très intéressantes. Ils observent en effet que ces graisses servent à fabriquer de nombreuses molécules qui agissent, au niveau de la cellule, comme des hormones. Appelées « médiateurs cellulaires », ces molécules régulent toutes sortes d’effets, comme l’immunité ou l’inflammation, et permettent à nos cellules de communiquer entre elles et d’interagir.


Du poisson et des Esquimaux : Le coup de théâtre cardiovasculaire

En 1970, des observations mettent en avant le lien entre Oméga 3 et maladies cardiovasculaires. Un épidémiologiste danois remarque l’absence de problème cardiaque chez les Esquimaux du Groenland. Il cherche donc à en définir la cause et observe l’environnement et les habitudes de ce peuple. Il écarte le facteur génétique – les Esquimaux émigrés à Copenhague ont les mêmes problèmes d’infarctus qu’un Danois moyen – et oriente ces recherches sur l’alimentation. Très vite, il suit la piste du poisson. Les Esquimaux groenlandais en consomment en effet une quantité conséquente. En 1978, le scientifique danois Dyerberg énonce ses idées sur les vertus cardioprotectrices des Oméga 3 contenus dans les graisses animales du poisson et du phoque.


Du régime crétois et des petites îles : Le secret de la longévité ?

Dans les années 70, une autre étude va se révéler très importante pour nos Oméga 3, l’étude dite « des sept pays ». Le professeur Ancel Keys, accompagné d’une équipe internationale, se lance dès 1958, dans une enquête des plus fastidieuses. En effet, pendant plus de 10 ans, ces scientifiques vont suivre les modes de vie et d’alimentation de plus de 10.000 personnes, afin de déterminer leurs incidences sur les risques de maladies cardiovasculaires. Les résultats salueront la formidable longévité des paysans de l’île de Crète et leur régime alimentaire, le fameux régime crétois. L’originalité de cette alimentation tient, en fait, à ses nombreuses sources d’Oméga 3. Œufs, pourpier, huile de noix, poissons, viande d’oie, de lapin, escargots, etc. Il y a, sur cette île, de quoi en faire tout un plat…

À l’autre bout du monde, c’est un autre bout de terre qui fait parler de lui. Deux scientifiques japonais vont, en effet, s’intéresser à l’archipel d’Okinawa, qui compte un bon nombre de centenaires. En cherchant le secret de longévité de ses habitants, nos deux hommes observent le faible taux de maladies cardiovasculaires et se penchent sur les habitudes alimentaires locales. Encore une fois, une consommation élevée de poisson et de plusieurs sources naturelles d’Oméga 3 vont, en partie, expliquer ce record d’espérance de vie.


Des études et des marqueurs biologiques : La consécration des Oméga 3

Dans les années 90, plusieurs études vont venir confirmer les nombreuses observations et les hypothèses mises en avant par ces différents chercheurs. On augmente, grâce aux huiles animales ou végétales, l’apport en Oméga 3 chez des sujets à risques cardiaques. Les résultats confirment les théories. Lorsque l’on prescrit des régimes Oméga 3, le taux d’infarctus et la mortalité cardiovasculaire diminuent de façon significative. L’étude « de Lyon », menée par le docteur Michel de Lorgeril, est l’une des démonstrations les plus probantes. Sur un groupe de 300 personnes ayant déjà fait un infarctus, la mortalité cardiovasculaire recule de 80%. Mais les vertus des Oméga 3 ne se limitent pas au domaine cardiovasculaire. Comme il a été observé, au détour de la Crète et du Japon, ces nutriments essentiels diminuent également la mortalité de façon générale.

D’autres enquêtes scientifiques vont venir élargir le champ des possibles. En utilisant les profils d’acides gras du sang ou des tissus adipeux comme des marqueurs biologiques, on va pouvoir constater et affirmer l’intérêt des Oméga 3 dans la réduction des risques de certains cancers, de maladies mentales comme la dépression ou de maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Là encore, le rôle central de ces acides gras indispensables dans la bonne marche de notre organisme est mis en avant.


Des premières recherches à aujourd’hui : En attendant le happy End…

Finalement, de la découverte des Oméga 3 à la démonstration de leurs vertus, 50 printemps sont passés. Si l’on continue le calcul, on s’aperçoit que 20 années de plus ont été nécessaires pour que les preuves scientifiques sortent enfin des laboratoires et viennent toucher les prescripteurs. Ce dossier est pourtant un véritable dossier de fond, il représente un enjeu important. À l’heure où l’obésité gagne de plus en plus de terrain et où les problèmes cardiovasculaires ne semblent pas trouver d’échappatoires, la prise en compte des Oméga 3 en nutrition est devenue un objectif de santé publique capital. Bleu-Blanc-Cœur a vu le jour en 2000, mais depuis 1994, nous travaillons patiemment sur ce sujet passionnant. En espérant qu’il ne faille pas attendre encore 10 ans pour que des données aussi importantes soient enfin connues du grand public et que des mesures effectives soient prises.

Les Oméga 6

Les Oméga 6 participent à l'élaboration des médiateurs cellulaires. Ils viennent également ajouter leur pierre sur les chantiers de développement du système nerveux, de l'équilibre cardiovasculaire, de l'immunité, de la guérison des blessures et des réactions allergiques et inflammatoires. Mais consommés en excès, ils peuvent empêcher les Oméga 3 de tenir leur rôle, notamment lors de la protection cardiovasculaire et provoquer des douleurs et des maladies inflammatoires comme l'asthme ou l'arthrite.


Des dérèglements conséquents

Depuis une quarantaine d’années, les recommandations nutritionnelles faites dans le cadre de la prévention de l’athérosclérose et des maladies cardio-vasculaires consistent à préconiser la réduction des lipides totaux et saturés et l’augmentation des lipides insaturés. Ainsi, pour des raisons essentiellement agricoles et industrielles, et à cause d’un manque de connaissances médicales en nutrition, nous avons privilégié les graisses polyinsaturées à base d’Oméga 6 aux dépens de celles qui nous procurent des Oméga 3.
La consommation en Oméga 6 a donc globalement augmenté de 250 % entre 1960 et 2000 en France, alors que la consommation d’Oméga 3 a, elle, diminué de 40 % environ. Le rapport Oméga 3 / Oméga 6 a ainsi quadruplé en 40 ans avec des apports en Oméga 6 qui atteignent le double des recommandations et des apports en Oméga 3 qui en sont deux fois inférieurs. Ce déséquilibre s’explique par une consommation accrue d’huiles végétales riches en acide linoléique (huiles de tournesol, de palme ou de maïs, par exemple) et des modifications de l’alimentation animale (avec une nourriture à base de maïs et de soja remplaçant l’herbe traditionnelle).


Le trop plein d’Oméga 6 au cœur des questions de santé publique

Aujourd’hui, de nombreuses études montrent que ces changements qualitatifs intervenus au cours des dernières décennies dans la composition en acides gras de la ration alimentaire (la nôtre, mais aussi celle des animaux d’élevage dont nous consommons les produits dérivés) sont restés bien trop longtemps ignorés et posent aujourd’hui de vrais problèmes. Une consommation excessive d’Oméga 6 favorise le développement du tissu adipeux dès la petite enfance et contribue à l’augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité. Ces excès ont été associés à une augmentation des maladies inflammatoires et auto-immunes, des démences ou de certains cancers. Des données récentes montrent une augmentation du rapport Oméga 6 / Oméga 3 dans le lait maternel et dans la plupart des aliments consommés par l’enfant et l’adulte. Ces résultats laissent présager un impact à haut niveau sur les générations présentes et futures.

De l’importance de l’équilibre…

Le rapport Oméga 6 / Oméga 3 doit être inférieur à 5 pour 1.
Pour pouvoir être utilisés par l’organisme, les acides gras Oméga 6 et Oméga 3 entrent « en compétition » car ils sont métabolisés par un même type enzyme. Celui qui est apporté en excès sera immédiatement plus utilisé que l’autre. Il est donc très important qu’ils soient présents au cours du repas ou de la journée alimentaire de façon équilibrée. Nous sommes actuellement encore bien loin du compte, puisque, dans notre alimentation quotidienne, ce rapport équivaut plutôt à 15 pour 1.

Et nos assiettes dans tout ça ?

Moins d’Oméga 6…
Il faut modérer les aliments trop riches en Oméga 6, en particulier les huiles de tournesol ou de maïs (qui peuvent être judicieusement remplacées par l’huile de colza, qui améliore nos apports en Oméga 3). Les Oméga 6 sont aussi présents dans les aliments industriels et dans les produits des animaux (les viandes, les œufs ou encore les produits laitiers) nourris à base de soja et de maïs et dont l’alimentation doit également être « quantitativement maîtrisée ».

Et plus d’Oméga 3.
Selon l’Afssa (l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments), les apports en Oméga 3 des Français représentent seulement un tiers des apports recommandés, alors qu’il faudrait en consommer au moins 2 grammes par jour. Les produits animaux de la filière lin (cautionnés Bleu-Blanc-Cœur)
http://www.bleu-blanc-coeur.com/profess ... -sante.php
apportent davantage d’Oméga 3. Ils sont mieux équilibrés car moins riches en lipides, en graisses saturées et en acides gras Oméga 6. Substituer dans son alimentation quotidienne les produits animaux standard par des produits animaux issus de ce mode de production permet d’améliorer le profil lipidique de son alimentation tout en allant dans le sens des recommandations nutritionnelles.
Les Oméga 3 sont aussi présents dans l’huile de colza (de 1 à 1,5 grammes par cuillère à soupe), les noix (6 à 7 noix en fournissent 2 grammes, une cuillère de noix concassées de 0,5 à 0,8 grammes) ou les graines de lin cuites (comme la Linette) qui peuvent être mélangées à de nombreux plats. Les huiles de noix et de soja sont riches en Oméga 3, mais elles renferment, dans le même temps, beaucoup trop d’Oméga-6. . Il faut donc privilégier l’huile de colza et l’huile d’olive, qui est pauvre en Oméga 3, mais également dépourvue d’Oméga 6.
Il est également recommandé de consommer deux à trois portions de poisson gras par semaine. Les plus fortes teneurs en Oméga 3 se trouvent dans le maquereau, le hareng et la sardine, puis dans le thon et le saumon même si les teneurs, pour un même poisson, ont tendance à varier au fil des saisons et de son alimentation.

Et les vaches produisent aujourd'hui des omega 6 alors qu'il y a 50 ans elles produisaient des omega 3. La raison en est simple, depuis 1950 madame la vache a changé de régime, elle mange du maïs (introduit a cette date par les USA) et en 1960 les voici qui se mettent au régime soja en plus. Et pas seulement les vaches, mais tous les animaux qui produisent de la viande ou des sous produits comme les oeufs pour les poules !!! Bref une catastrophe alimentaire sans précèdent est crée en DENATURANT la CHAINE ALIMENTAIRE !!!!

Voir le site de la filière bleu, blanc, coeur (je vous conseille de lire les documents dans cette partie ici ou l'on voit comment la grande distribution a signer des accords - un peu secret- avec l'état qui est bien sur au courant de ce problème )


Au sujet des probiotiques !!!

et de canard enchainé au pieds de leurs annonceurs !!!

Encore une connerie qui sort de je ne sais pas ou ???? A qui profiterait donc ce mensonge organisé
Peut-être au fameux Codex Alimentarius et son représentant, qui en France, n'est autre que notre cher premier ministre François Fillon !!!!
http://www.codexalimentarius.net/web/index_fr.jsp


Pour comprendre les probiotiques il faut comprendre le microbiote.

C'est quoi le microbiote ?

C'est tout simplement la flore intestinale. En effet, la notion de flore intestinale a évoluer jusque dans son nom. Aujourd'hui, les spécialistes parlent de microbiote.

Ce fameux microbiote est composé de 10 exposant14 bactéries soit 100 milliards de bactéries (10 fois plus que le nombre de cellules de l'organisme).
Chaque individu adulte héberge entre 800 et un millier d'espèces dans ses selles. Un tiers sont communes à tous, deux tiers sont propres à chacun; en sommes chacun possède son profil personnel, une sorte de code-identitaire du microbiote. (Aujourd'hui des travaux montrent que l'identité de la famille passe par ses fameux code-identitaires familiales qui sont transmis par la mère et crée cette notion d'appartenance à la famille, la tribu, etc ...).

A quoi sert le microbiote ?

• il aide à digérer
• il permet de fabriquer certaines vitamines tel que les vitamines B, vitamines K
• il contribue au maintien de l'intégrité de la muqueuse intestinale. On sait que la muqueuse agit comme un filtre à café qui permet l'assimilation des nutriments et micronutriments. En cas de dysfonctionnements, celle-ci peut perdre son étanchéité et perturber les échanges en laissant passer les éléments indésirables.
• il a un rôle primordial sur les défenses de l'organisme en particulier l'effet barrière.

Saviez-vous que nous hébergeons 1 à 2 kg de microbiote dans notre organisme.

En route vers la naissance du microbiote

Une histoire d'Amour
Dans l'utérus de la maman, l'intestin de bébé est stérile.
A la naissance, le nouveau-né se retrouve brutalement plongé dans un univers batérien riche et varié (et pas hostile). Il va se coloniser rapidement à partir des germes maternels d'origine vaginale, intestinale, cutanée et aussi de l'environnement (personnels soignants ...).
Les premières bactéries qui le colonisent sont essentiellement des colibacilles, des streptocoques (hou lala !).
A partir du troisième jour, la composition de la flore intestinale va être directement dépendante du mode d'alimentation du nourrisson :

• le microbiote du nourrisson nourri exclusivement au sein dominé par les bifidobactéries et les lactobacilles.
• la microflore des nourrissons nourris avec des préparations lactées contient plus de bactéroïdes, enterobactéries, et clostridies.

Dès la diversification alimentaire, la différence s'estompe et le profil de la flore intestinale se diversifie et se stabilise. On estime qu'entre l'âge de 1 à 2 ans, l'enfant acquiert un microbiote proche de celui de l'adulte.

Parfois, un parcours semé d'embuches ...

Il existe, en effet de nombreux facteurs qui modifient l'implantation du microbiote chez le bébé:

• le mode d'accouchement par césarienne empêche la colonisation par la flore de la maman ( et problème d'identité familiale, impression de ne pas appartenir à la famille)
• le type d'alimentation après la naissance (allaitement maternel ou laits maternisés)
• une éventuelle antibiothérapie administrée à la maman à l'accouchement ou à l'enfant à la naissance. (certaine tribu de l'Himalaya renforce l'identité et la flore en utilisant des probiotiques issu des selles de la famille ou de la tribu)

Plusieurs études récentes suggèrent un lien entre utilisation précoce d'antibiotiques et la survenue de pathologies (maladie de Crohn, asthme ...).
D'autre études montrent que les enfants qui ont une flore moins riche qualitativement et quantitativement en bifidobactéries ont un risque accru à développer une dermatite atopique.

A Savoir si vous ne le saviez déjà !

> On sait qu'il existe un déclin des bifidobactéries chez les personnes âgées, susceptibles d'entrainer une baisse de l'immunité et une moindre résistance aux infections (Jeanne Calmant avait, parait-il, une flore très riche en bifidobactéries - études menées par le professeur Raibaud-).

Attention, microbiote en péril

Lorsque le microbiote est en état d'équilibre, il permet de contribuer à assurer un bon état de santé. Dans certaines situations, le microbiote se désorganise. On parle alors de dysbiose.

A l'origine d'une dysbiose:

Le stress, une alimentation déséquilibrée, la prise d'antibiotiques ou de certains anti-inflamatoires, les modes d'accouchement et la période péri-natale sont des facteurs de déséquilibre du microbiote. Certains chercheurs mettent également en cause les vaccinations (tiens tiens !!!).

Lorsque la dysbiose est installée, elle peut entrainer différentes problématiques de santé:

• troubles fonctionnels intestinaux (ballonnements avec douleurs abdominales appelés colopathie, gastro-entérite ou diarrhées post antibiotiques)
• allergies chez le jeune enfant
• maladie inflammatoire de l'intestin (maladie de Crohn)
• fibromyalgie, syndrome de fatigue chronique
• et plus récemment l'obésité et le diabète ...


OBESITE : ET SI C'ETAIT MON MICROBIOTE ?

Des études ont permis d'observer que les personnes obèses avaient un profil de microbiote particulier. Aujourd'hui, les travaux se concentrent sur ces fameuses bifidobactéries qui seraient moins présentent chez les personnes obèses.

On sait par ailleurs que les flores moins riches en bifidobactéries ont tendance à épargner l'énergie et donc à favoriser la prise de poids tandis que d'autres riches en bifidobactéries facilitent la dépense énergétique et donc la perte de poids.

ON VOIT ICI DONC QUE CE QUE RACONTE LE CANARD EMPRISONNE EST UN VRAI CANARD !!!!!!



Prébiotiques et Probiotiques
au secours du microbiote

> Il existe des micronutriments capables de moduler, de manière bénéfique, le microbiote ;
> on les appelle prébiotiques et probiotiques.
C'est quoi exactement ?
Les prébiotiques sont des fibres, le plus souvent des fructanes non digestibles qui stimulent au niveau du côlon la multiplication ou l'activité de certaines bactéries susceptibles d'améliorer le fonctionnement du microbiote.
Les prébiotiques servent de nourriture aux probiotiques et leur permettent ainsi de se multiplier.

Les probiotiques sont des bactéries vivantes qui permettent de restaurer les propriétés de la flore intestinale. Ils contribuent à empêcher la prolifération de germes indésirables.
Les effets des probiotiques sont souches et doses dépendants.

Où les trouver dans notre alimentation?

• Les prébiotiques sont majotirairement présents dans les fruits et légumes (bananes, asperges, ail et oignon, salsifis cuits...). On peut également en trouver dans les pommes de terre cuites puis refroidies (je conseille).
• Les probiotiques se trouvent dans les laits fermentés, kefir de fruit, kombucha ou sous forment de compléments alimentaires, particulièrement efficaces car plus concentrés.

Y penser

Dans toutes les situations où votre microbiote est en péril. Selon les cas, il pourra être utile de compléter son alimentation par des compléments alimentaires ou produits diététiques fonctionnels qui apportent prébiotiques et:ou probiotiques en quantité suffisante pour moduler durablement le microbiote.




Liens utiles a VOIR

http://www.medisite.fr/medisite/1-Chole ... r-les.html
http://www.passeportsante.net/Documents ... deLorgeril (cliquer a droite sur le lien Écoutez cette entrevue sans interruption.)
http://phill443.unblog.fr/ ou la grande supercherie du cholestérol




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