par christian attard » Jeu 14 Jan 2010 21:34
Bonsoir Richard,
Je partage pleinement votre approche sur le symbolisme hermétique du Christ mais j'aurais tendance à être moins "radical" que vous ayant conscience que pour beaucoup la croyance essentielle et sans autre questionnement en l'histoire racontée depuis si longtemps est un soutien, un espoir et que nous ne pouvons pas détruire cela.
J'avais un cousin, prêtre de très haut niveau, avec qui nous avions de longues discussions "théologiques" au cours de nos promenades et nous parlions souvent de tout cela.
Sa vision se rapprochait de celle d'un Teillard de Chardin, sa lecture des évangiles de la notre. Mais il me disait : "tu comprends christian , si je dis tout cela à mes paroissiens, il ne comprendront pas et seront brisés, je ne le peux pas."
Beaucoup d'érudits en matière biblique pensent aujourd'hui que Renan ne devait pas être aussi loin de cela de la vérité. Eux aussi ont bien changé et pense autrement leur foi.
Quoiqu'on en pense, on ne peut nier que le message transmis par les disciples de ce Jésus fut et reste d'une grande force, que le personnage construit ou non touche profondemment les esprits et se démarque de son temps par l'originalité et la force de ses convictions (partage, fraternité, humilité, revalorisation des miséreux et du rôle des femmes...). Il a su convaincre, marquer les âmes, beaucoup plus que n'importe quel autre de ses contemporains comme ce Simon le magicien, par exemple.
Bonsoir Leag,
Le cerveau certes mais que peut-il pour par exemple préserver le corps d'une sainte de la corruption après sa mort ?
Comment expliquer chez, toujours les mêmes personnes, bilocations (voir Padre Pio, Yvonne Aimée..), lévitation, odeurs, matérialisations de fleurs... Phénomènes psychosomatiques aussi mais alors pourquoi uniquement sur des mystiques ?
J'ai lu Freud et Breuer mais avez-vous lu Anne-Catherine Emmerich ? Elles donnent des détails précis et totalement originaux qui sont très très pertinents et cela bien avant que les scientifiques ne se soient penchés sur les faits.