Bonsoir Christian,
Personne ne conteste l'existence de Troie ou que le selon Jean est le dernier des Evangiles, dites-vous. Il ne s'agit que de votre vision des choses. Moi je le conteste et je suis loin d'être seul dans ce cas. A trop vouloir prouver on ne prouve rien. Vous prenez Rome pour exemple et pour vous tout est dit. Sauf que la démonstration inverse est vraie également. Dans d'autres oeuvres, on trouve mentionnés les noms de Shangri-la ou de Xanadu ce n'est pas pour autant qu'on en a prouvé l'existence.
Et pourquoi cet acharnement à vouloir opposer Jésus et les juifs? Cela est absurde puisque ledit Jésus inventé par les scribes est Juif et fondamentalement Juif. S'appuyer sur le fait que le "Jean" emploie fréquemment le terme "Juifs" n'apporte rien à votre démonstration d'autant que les synoptiques en font autant même si l'emploi du terme y est moins fréquent. En revanche, cet emploi du terme dans les évangiles montre bien que ces textes ont été fabriqués à destination de ces gogos potentiels que constituaient les goyims par des juifs qui entendaient bien leur vendre "leurs salades".
Jean-Baptiste, personnage historique affirmez-vous péremptoire... oui à la façon de Jésus, une fiction littéraire. Rien de plus et d'ailleurs Julien, passé à l'histoire comme apostat, le savait bien.ça lui coûta la vie après qu'il eût déterré le cadavre du "pseudo Messie", dont l'église, gênée aux entournures de ses chasubles, voulut, après coup qu'il se soit agi du cadavre du Baptiste.
Votre raisonnement concernant le pillage du Temple en 70 peut être renversé. S'il n'est pas fait mention de cet événement c'est qu'il était impératif de donner à croire que les évangiles furent rédigés avant! D'ailleurs, e vous le savez bien,ce ne fut pas le pillage par Titus qui provoqua la haine des Juifs Zélotes, mais la destruction de Jérusalem, 65 ans plus tard, après que la charrue fût passée sur la ville enterrant du même coup les espérances messianiques juives, sous les décombres.
Prétendre le contraire est aussi sérieux que d'accréditer comme "vérité historique" l'histoire de Saint-Jean transformé en saucisse frite (plongé dans l'huile bouillante) et en réchappant et s'enfuyant par la porte latine... une porte dont le mur qui l'encadrait... ne devait être dressé que bien plus tard.
Enfin et puisqu'il est question d'Homère, lui aussi n'eut jamais la moindre existence historique. Son nom, ainsi que le savait bien l'érudit Gérard de Nerval, n'était qu'un jeu de mots constitué à partir du grec O mê Orôn (aveugle). Les Grecs assaisonnaient leurs "mets littéraires" d'un sel bien particulier... le sel attique... la fine plaisanterie. Vous pouvez être sûr que les évangiles -rédigés en grec- le furent dans le même...esprit!