de Gaulle Mitterand Le Pen

de Gaulle Mitterand Le Pen

Messagepar Jean-Claude Carton » Mar 02 Nov 2010 07:27

Pour ceux qui douteraient encore, un court florilège du racisme gaulliste; plus fort que Le Pen le "grand" Charles ?

Juin 44 : De Gaulle n'est rejoint que par une troupe hétéroclite. "Encore un juif...", soupire t'il, quand on lui annonce Georges Boris, ancien secrétaire de Loewenstein et ex-directeur de la "Lumière", conseiller financier .
( Cité par J.R. Tournoux Pétain et de Gaulle. Ed Plon 1964)

"Je n'aime pas les youpins".
(Cité par André Le Troquer, La parole à Le Troquer, Ed la Table Ronde 1962)

Au député UNR Dronne, ancien héros de la libération de Paris :
" Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne ! Donneriez-vous votre fille à marier à un bougnoule ? "
(Cité dans Le petit de Gaulle illustré. Ed Le Crapouillot, 1967, et par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

A Léon Delbecque :
" Et puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés à des Musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes ? "
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

Au général Koenig :
" Evidemment, lorsque la monarchie ou l'empire réunissait à la France l'Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le Comté de Nice, on restait entre Blancs, entre Européens, entre chrétiens... Si vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de tirailleurs, parlant mal le français ".
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

Au soir des accords d'Evian, en mars 1962 :
" Alors, Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots ? "
(Cité dans Le petit de Gaulle illustré . Ed Le Crapouillot, 1967-68)

"Tous ces bicots se chamaillent. Ils aiment les fusils, ils aiment s'en servir. Ils ont la manie de la fantasia"
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

" Les Arabes, ce n'est rien. Jamais on n'a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines... Ce sont d'habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiants. "
(Cité par J.R. Tournoux, La tragédie du Général, Ed. Plon 1967)

" Qu'est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de Mahomet, n'ont jamais réussi à constituer un Etat... Avez-vous vu une digue construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n'existe pas. Les Arabes disent qu'ils ont inventé l'algèbre et construit d'énormes mosquées. Mais ce fut entièrement l'oeuvre des esclaves chrétiens qu'ils avaient capturés... Ce ne furent pas les Arabes eux-mêmes... Ils ne peuvent rien faire seuls."
( Cité par Cyrus Sulzberger, Les derniers des géants, Ed. Albin Michel, 1972 )

" Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leur djellabas, vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l'intégration ont une cervelle de colibri, même s'ils sont très intelligents. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se séparent de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans qui demain seront 20 millions, et après demain 40 ? "
(Cité par A. Peyrefitte. C'était de Gaulle. Ed Gallimard, 2000. Propos tenus le 5 mars 1959)

" Ils vous intéressent, vous, ces Mohammed et ces Fernandez ? "
( Cité par Jacques Isorni, Lui qui les juge, Ed. Flammarion 1961)

" Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture greque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d'intégrer de l'huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d'un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de Musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons l'intégration, si tous les Arabes et Berbères d'Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s'installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé? Mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! "
(Cité par B. Stora, Le transfert d'une mémoire, Ed. La découverte, 1999)

« Il ne faut pas se payer de mots ! C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne nous raconte pas d’histoires ! Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés, avec leurs turbans ou leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! (...) Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
(Cité dans Alain Peyrefitte, C’était de Gaulle, t. 1, éditions de Fallois/Fayard, 1994, p. 52).

" Certains même redoutaient que les juifs, jusqu’alors dispersés, mais- qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles."
( Conférence de presse du 27 novembre 1967 )

" Vous savez, cela suffit comme cela avec vos nègres. Vous me gagnez à la main, alors on ne voit plus qu’eux : il y a des nègres à l’Élysée tous les jours, vous me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré de nègres, ici. […] Et puis tout cela n’a aucune espèce d’intérêt ! Foutez-moi la paix avec vos nègres ; je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous entendez ? Plus une audience avant deux mois. Ce n’est pas tellement en raison du temps que cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très mauvais effet à l’extérieur : on ne voit que des nègres, tous les jours, à l’Élysée. Et puis je vous assure que c’est sans intérêt. "
(Entretiens avec Jacques Foccart, 8 novembre 1968. cité dans ses Mémoires, tome 2.
Le Général en mai. Journal de l’Élysée. 1968-1969, éd. Fayard/Jeune Afrique)

http://www.contreculture.org/AG%20De%20 ... rices.html

http://fr.wikiquote.org/wiki/Charles_de_Gaulle

Ci dessous, un dialogue post mortem...
http://www.dialogus2.org/GAU/colombeyle ... quees.html
"Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prend juste des précautions.
Préoccupes-toi plus de ta conscience que de ta réputation.

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Messagepar Jean-Claude Carton » Mar 02 Nov 2010 17:25

De Gaulle et l'Algérie, le prix du pouvoir
Mardi 2 Novembre 2010 22h10 sur
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De Gaulle et l' Algérie, le prix du pouvoir
Réalisateur: Hugues Nancy

Quelles ont été les conditions du retour au pouvoir du général de Gaulle ? Comment interpréter le «Je vous ai compris» du 4 juin 1958 ?


Le retour au pouvoir du général de Gaulle, au printemps 1958, fut-il le fruit d'un complot tramé par ses partisans et les tenants de l'Algérie française ? Au vu des témoignages rassemblés depuis, il apparaît que l'organisateur de la Résistance a vraisemblablement cautionné un coup d'Etat républicain en sa faveur. Le général souhaitant par dessus tout reconquérir la France... mais par des moyens légaux. Avec, à la clef, la promesse faite à ceux qui l'avaient soutenu de «ne pas les lâcher». A partir de quand De Gaulle a-t-il décidé d'abandonner les Français d'Algérie et les Harkis ? Son ambition démesurée n'avait-elle d'égale que sa dissimulation ? C'est ce que ce documentaire tente d'éclaircir, grâce aux témoignages de Benjamin Stora, Christophe Nick, Jean Daniel, Michel Winock, Eric Roussel, Serge Berstein et Georges Fleury.


Une excellente évocation qui si elle écorne la légende gaullienne rétablit la complexité de cette page d'Histoire.
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Messagepar Jean-Claude Carton » Mer 03 Nov 2010 11:16

http://www.francetelevisions.fr/histoir ... u-film,153 (Pas besoin de télécharger le plugin pour visionner les films)

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Jeudi 4 novembre à 22.50 :
François Mitterrand et la guerre d’Algérie
Documentaire. Auteurs François Malye et Benjamin Stora. Réalisé par Frédéric Brunnquell. Produit par 2P2L. Avec la participation de France Télévisions.

Pendant les trois premières années de la guerre d’Algérie 1954-1957, François Mitterrand, futur Président de la République, est tour à tour ministre de l’Intérieur puis ministre de la Justice. Il est l’un des personnages de premier plan des gouvernements de la IVe République qui appliquent en Algérie une politique particulièrement répressive. Un formidable non-dit entoure ces trois longues années, parmi les plus terribles de cette guerre. Le film révèle, grâce notamment à des archives inédites, que François Mitterrand, ministre de la Justice du gouvernement de Guy Mollet, refusera la grâce, dans plus de 80 % des cas, aux militants du FLN condamnés à mort. 45 seront guillotinés

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Jeudi 4 novembre à 00.20 :
La Question : le Pen et la torture
Documentaire. Réalisé par José Bourgarel et José Bourgarel. Produit par Compagnie des Phares et Balises. Avec la participation de France 2.

Fils électriques sur le sexe. Sommier métallique branché sur le secteur. Supplice de l’eau. Passage à tabac... De nombreux Moudjahidines, les anciens combattants de la guerre d’Algérie, accusent Jean-Marie Le Pen de tortures. Début 1957, en pleine bataille d’Alger, le président du Front national était engagé volontaire dans le prestigieux 1er Régiment étranger parachutiste. Il n’est resté que trois mois dans la ville blanche, mais depuis cinquante ans les accusations s’accumulent. José Bourgarel est parti à la rencontre de tous ceux qui ont approché de près ou de loin cette histoire : témoins algériens qui accusent Le Pen, journalistes, avocats, historiens… et Jean-Marie Le Pen lui-même, pour tenter de faire la lumière sur ce dossier.

http://programmes.france2.fr/documentai ... brique=938
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