Interview filmée

Interview filmée

Messagepar Baldwarf » Mar 06 Mai 2008 01:06

Messieurs-dames, bonjour.

Voici (enfin!) la version filmée de l'interview du 2/02/2008 à l'église Saint Roch de Paris (métro "Pyramides" pour les curieux :idea: ) où le Sieur Jicé Carton, après avoir lestement brandi son micro, engage la conversation avec Johan Netchacovitch, webmaster de la gazette Rennes-le-Château et Thierry Garnier, écrivain-éditeur.
Des intervenants de la gazette avaient organisé cette réunion parisienne pour explorer les épais mystères de l'église Saint Roch, Saint Sulpice et le musée de Cluny afin d'alimenter leurs recherches sur l'énigme de l'abbé Saunière.
Sur invitation directe de Jean-Claude Carton (suite à une correspondance par mails début janvier), je suis venu filmer cette conversation sur le pouce et voici le montage que j'en fait.

Cette petite vidéo dure 30' 06''. Pour des raisons techniques liées au site de partage You Tube, j'ai dû "saucissonner" ma "création" en 4 parties. Pour info, la vidéo est affichée en basse qualité par défaut mais, mes exports étant faiblement compressés à la base, You Tube permet également de visionner la chose en meilleure qualité. Il suffit de cliquer sur un petit lien juste en dessous de la fenêtre d'affichage. Le défilement est un peu plus laborieux, peut-être, mais çà va quand même.

Voici les liens:
- Partie 1:



- Partie 2:



- Partie 3:



- Partie 4:



L'interview radio de Jean-Claude est accessible dans la partie intitulée "Emission inattendue dans Paris". Cette vidéo en est la version filmée et montée un peu différemment (interview resserrée mais avec Cluny en plus) mais il s'agit bien de la même chose.

Je vous souhaite donc, à toutes et à tous, un bon visionnage.

Cordialement,

Franck BALMARY 8-) .
Dernière édition par Baldwarf le Jeu 25 Sep 2008 21:22, édité 2 fois au total.
Baldwarf
 

Re: Interview filmée

Messagepar Baldwarf » Dim 27 Juil 2008 22:10

Bonjour tout le monde!

Et maintenant, ya aussi çà:



Un p'tit lien pour voir la vidéo en entier. Elle est pô belle la life??

Bon visionnage. 8-)
Dernière édition par Baldwarf le Jeu 25 Sep 2008 21:29, édité 2 fois au total.
Baldwarf
 

Re: Interview filmée

Messagepar Jean-Claude Carton » Lun 28 Juil 2008 07:50

Excellent travail Franck !
Bon
Elle vient quand la page de La Roche aux Loups ?


Le rocher aux loups, comme se plaisaient à raconter les anciens, était un énorme rocher noir dressé au milieu d’une jolie petite clairière... et qui possédait deux énormes yeux qui vous foudroyaient si vous osiez les regarder.
Bon... bien entendu, peu de monde croyait cette dernière affirmation, les anciens aimant à en rajouter un peu dans leurs histoires... cependant, il faut avouer que personne non plus n’aurait osé les contredire, puisque jamais quiconque ne s’était approché de la clairière depuis au moins un bon demi-siècle.

Alors que croire ?

Etait-il vrai que le rocher s’abattrait sur quiconque l’approcherait ? Etait-il vrai qu’il était un lieu sacré pour les loups ? Etait-il vrai qu’une terrible sorcière vivait à son ombre ?

Pour en avoir le cœur net, j’y suis allée.
Enfin, pas pour les seules raisons que je viens d’évoquer, car la terreur que cet endroit inspirait était bien réelle, même pour moi. Non, ce qui me décida, c’est une légende que j’entendis par hasard de la bouche d’un vieillard. Une légende qui disait qu’avant de devenir sorcière, la dame du rocher était fée...
Et être fée, c’était ce que je souhaitais le plus au monde ! Même si je savais déjà à cette époque que le don n’était pas très développé en moi.
Or donc, je posais la question à mes maîtres, voulant savoir si la dame du rocher aux loups fut vraiment fée un jour. Mais ils éludèrent ma question, et ma curiosité resta insatisfaite. Chose que je ne pus bien entendu pas supporter... et je partis donc en direction de la forêt pour aller voir de plus près l’énorme roc servant de base à cette légende...

Je vais ici vous conter ce que j’appris à l’abri de ce rocher... qui fut assez aimable pour ne point me tomber dessus du temps que j’y étais.

La sorcière du rocher aux loups voulait, tout comme moi, devenir fée lorsqu’elle était adolescente. Et tout comme moi, son don n’était pas très développé. Cependant, elle compensait ce fait par une volonté hors du commun et un désir d’aider son prochain qui aurait pu un jour faire d’elle une des élues au conseil des fées si le destin n’en avait décidé autrement.
Dans les temps de sa jeunesse, une vague de famine frappait durement le pays, et il y avait beaucoup à faire pour aider les malheureux qui quémandaient un remède pour guérir des maladies que seul un peu de pain aurait pu leur apporter. Ah, quel dommage qu’en ce temps la formule de multiplication des petits pains se soit déjà perdue depuis plusieurs générations ! Qui sait combien de morts auraient pu être évités alors ?
Mais passons... et laissons donc ici ce qui appartenait déjà au passé...
La famine était là, et la magie des fées ne pouvait l’arrêter. Malgré cela, celles-ci passaient tout leur temps à essayer de soulager leur peuple, qu’elles avaient fait vœu de toujours soutenir du mieux qu’elles le pouvaient.
Toutes les formations et autres études avaient été temporairement suspendues. Toutes les fées étaient mobilisées. Toutes... sauf les apprenties. Interdiction totale d’exercer la magie sur autrui sans avoir passé le test d’entrée. Or tous les tests avaient été suspendus tant que durerait la famine.

La dame du rocher aux loups faisait partie de ces apprenties frustrées qui ne pouvaient ni aider, ni étudier. Et plus que toute autre, cela la rongeait de l’intérieur. Elle savait qu’elle pouvait être utile, si seulement on la laissait faire !

Alors qu’un jour elle se rongeait les sangs tout en sillonnant la forêt près de chez ses parents, elle rencontra un loup, errant comme elle, et l’air tout aussi désespéré. Le loup quant à lui reconnu immédiatement en elle une apprentie fée du fait de son costume d’écolière qu’elle continuait de porter malgré les cours suspendus. Il se mit à ramper à ses pieds, la suppliant de l’aider.
Bouleversée, l’apprentie fée eu terriblement pitié du pauvre loup décharné et accepta de lui fournir toute l’aide dont il aurait besoin. Elle savait fort bien qu’elle violait ainsi les lois des fées, mais que pouvait-elle faire d’autre ? Elle rappela bien au loup qu’elle ne pourrait lui fournir de nourriture, mais le loup lui assurant qu’il le savait fort bien, elle le suivit avec joie et fierté de l’aide qu’elle pourrait lui fournir...
Le loup l’entraîna alors au cœur de la forêt, lui expliquant tout au long du chemin qu’un de ses louveteaux avait une violente fièvre depuis huit jours, qu’il risquait de mourir d’un instant à l’autre, et qu’elle était son dernier espoir.

Elle avait les larmes aux yeux lorsqu’ils émergèrent enfin dans la clairière où se trouvait sa tanière. Espérant de toute son âme qu’elle pourrait aider ce pauvre louveteau, elle suivi son guide à l’abri du rocher qui était dressé au centre de la clairière et y chercha le louveteau des yeux.
Fronçant les sourcils pour essayer d’y voir clair dans la pénombre créée par l’immense rocher, elle suivit le conseil du loup qui lui dit de continuer à avancer, qu’il y avait un renfoncement droit devant elle, et que c’était là que se trouvait son louveteau malade.

Mais alors qu’enfin ses yeux s’habituaient à la pénombre, elle se rendit compte que plusieurs loups l’entouraient, l’encerclant de toutes parts alors qu’enfin elle avait atteint le renfoncement de la roche et se retrouvait face à un mur.
La terreur l’envahit en un instant, et alors que les loups se jetaient sur elle, elle prononça la seule formule dont son esprit accepta de se souvenir. Des éclairs jaillirent de ses mains qui s’étaient instinctivement levées pour la protéger. Plus tard, elle se souviendrait avoir vu l’un des éclairs frapper de plein fouet le loup qui l’avait guidée.
Aveuglée par l’éclat, et toujours en proie à la panique qui s’était emparée d’elle, elle s’enfuit en courant droit vers la forêt, ne s’arrêtant pas pour voir si les autres loups la suivaient ou non.

Elle arriva chez elle en larmes, paniquée et incapable d’expliquer clairement ce qui venait de lui arriver. Ses parents, très inquiets, coururent chercher de l’aide auprès du conseil des fées qui accepta de voir la jeune fille en audience à l’instant même.
Se retrouvant inopinément devant une telle assemblée, la jeune fille se sentit immédiatement rassurée et calmée. La sagesse et la bonté des fées composant le conseil était bien connu de tout un chacun.
Elle conta alors du mieux qu’elle le put la façon dont le loup l’avait trompée et entraînée dans un guet-apens afin de la dévorer sur place. Puis elle raconta le sort qu’elle avait lancé et la façon dont elle avait ainsi sauvé sa vie.

Un long silence s’ensuivit pendant lequel elle n’osa pas lever les yeux, honteuse de la panique qui l’avait envahie lorsqu’elle avait vu les loups aux crocs luisants de bave. Panique qui lui avait fait oublier tous ses sorts de protection les plus basiques.
Mais sa honte ne dura pas longtemps. Lui adressant enfin la parole, une fée du conseil se mit à lui poser une série de questions qui la laissèrent abasourdie.

Pourquoi avez-vous désobéi aux ordres qui vous interdisaient de pratiquer votre magie sur autrui ? Pourquoi ne pas avoir utilisé sur-le-champ un sort de protection avant de suivre le loup ? Ne saviez-vous pas que les loups se regroupaient en meute lorsqu’il n’y avait plus assez de nourriture ? Pourquoi avoir choisi un sort aussi meurtrier pour vous défendre ?

Etourdie par cette rafale de questions qui la frappèrent en plein visage, elle tenta vainement d’expliquer pourquoi elle s’était sentie obligée de suivre le loup, et comment elle avait paniqué en comprenant qu’elle avait été trop confiante... mais plus elle s’expliquait, et plus elle saisissait ce que cherchait à lui dire le conseil.
Si elle avait obéi aux ordres, elle n’aurait pas tué. En désobéissant, elle avait déjà commis une faute très grave. En tuant à cause de son erreur, les fées ne pouvaient l’absoudre.
Tuer était le pire crime qu’une fée puisse commettre. Elle qui n’était qu’apprentie, jamais elle ne pourrait se faire pardonner un tel crime.

Elle cessa dès lors de parler et attendit le verdict.

Toutes les fées la dévisageait. Son silence était ce qu’elles attendaient. Qu’elle comprenne seule était la meilleure façon de rendre les choses moins difficiles. Enfin la doyenne du conseil se leva et lui adressa les mots qu’elle redoutait tant :

"La faute que tu as commise étant malheureusement irréparable, nous n’avons pas d’autre choix que de te refuser l’apprentissage. Et ce pour toujours. Votons."

Toutes levèrent la main en accord avec la doyenne.
Aussitôt le verdict prononcé, elle enleva sa tunique d’apprentie fée, et la laissant aux pieds du conseil, rentra en sous-vêtements chez elle.
S’enfermant dans sa chambre, elle passa plusieurs heures à pleurer toutes les larmes de son corps. Puis elle ressortit et s’enfuit en courant dans la forêt, souhaitant pour le moment éviter toute explication avec ses parents. Qu’ils devaient être déçus ! Et comme ils seraient tristes d’entendre ce qu’elle avait fait de la magie qu’elle avait appris ! Sa mère ne tuait même pas les mouches, et son père prenait toujours bien soin de ne jamais écraser les araignées. Et elle... elle s’était servie de sa magie pour tuer.

Elle ne savait pas encore qu’ils auraient bien pire à supporter.
Car alors qu’elle ressassait ces sombres pensées, elle entendit un gémissement qui la tira de son égarement. Sans s’en rendre compte, ses pas l’avaient ramenée à la clairière. La peur s’insinua brutalement en elle... puis repartit comme elle était venue à la vision de la clairière entièrement brûlée sur cinq mètres en avant du rocher. Le roc lui-même entièrement noirci par le sort qu’elle avait lancé.
La plainte reprit et elle courut vers le rocher, perdant toute prudence une fois de plus, mais consciente cette fois-ci de ce qu’elle faisait. Si des loups l’attaquaient de nouveau, que lui importait ? Elle se laisserait manger tout simplement, cela réparerait peut-être en partie sa faute...
Mais le destin une fois de plus contrecarra ses ébauches de projets. Le gémissement provenait du renfoncement du rocher, du louveteau fiévreux qui était bien réel, et non sorti de l’imagination du loup comme elle l’avait cru après coup. Elle s’agenouilla près de lui et le prit dans ses bras, murmurant doucement une incantation d’apaisement afin qu’il puisse dormir.
Elle revint tous les jours s’occuper du louveteau malade, lui apportant à manger sur sa propre part, et le soignant du mieux qu’elle le pouvait. Elle vit bientôt avec joie qu’il reprenait peu à peu des forces.

Mais alors que le louveteau était presque suffisamment solide pour se redresser sur ses pattes... il fut tué.
Le rocher qui l’abritait depuis toujours s’était abattu sur lui une nuit. Le sort que la jeune fille avait jeté en cet instant de panique avait donc continué sa mauvaise œuvre seul. Le rocher enfouit dans le sol avait du être ébranlé... pour finir par chuter en ce jour, écrasant le louveteau incapable de s’enfuir qui se trouvait en dessous.
Et elle... elle se trouvait à ce moment là bien à l’abri dans sa maison chez ses parents, inconsciente de ce que son sort avait déclenché.
La vue du rocher effondré et de ce qu’il signifiait la fit tomber à genoux sur le sol, qu’elle se mit à battre de ses poings en hurlant sa rage impuissante.

A la nuit tombée, le froid la calma et elle retourna chez elle, bien décidée à oublier toute cette histoire et commencer une nouvelle vie sans magie. D’ailleurs, cela lui était désormais interdit. Et si les fées n’avaient rien fait pour l’empêcher d’aider le louveteau, c’est qu’elle n’avait jamais parlé de lui à personne.
Au dîner, elle annonça à ses parents sa décision. Ses derniers parurent soulagés et enchantés qu’elle se porte mieux et décide d’elle-même de reprendre son destin en mains.
Rassurée qu’ils ne soient pas plus déçus par ses manquements, l’ex-apprentie fée se laissa aller à leur raconter ce qui venait de lui arriver... revivant son histoire, elle était plongée dans ses pensées et ne remarqua pas le changement d’attitude de ses parents pendant qu’elle racontait. Mais lorsqu’elle arriva à la mort du louveteau, les larmes aux yeux, elle redressa la tête... et le soulagement manifeste de ses parents la pétrifia sur place.
Puis ils lui dirent qu’elle avait pris la bonne décision, et qu’aimer les bêtes sauvages ne pouvaient mener à rien de bon. Elle regarda sa mère, puis son père, et demanda bêtement :

"Et les araignées, et les mouches ?"

Ils sourirent, puis lui dirent que les araignées et les mouches ne volaient pas la nourriture des humains, pas plus qu’elles n’étaient leurs prédateurs. Les loups, eux, étaient les deux.
Son père lui demanda alors si elle n’avait rien entendu des nouvelles des jours passés. Secouant la tête par la négative, il lui révéla que la traque des loups venait d’être votée par le conseil des fées. Ces dernières venant enfin d’admettre que la vie des êtres humains prévalait sur celle des loups. Elles allaient même aider les hommes dans la traque en révélant les tanières des loups par tous les moyens à leur disposition.

Celle qu’on appellera plus tard la sorcière de la roche aux loups se leva alors lentement et sortit sans un mot de ce qui fut sa maison et celle de ses parents.
Elle ne revint jamais.
Quelques mois plus tard, le conseil des fées la déclarèrent sorcière et la bannirent. Des animaux leur avaient appris qu’elle offrait ses soins à qui les demandaient, utilisant sa magie pour cela. Les loups étant traqués, elle était devenue leur mère nourricière, les protégeant et les soignant.

Voilà l’histoire telle que la veille femme du rocher aux loups me la conta.

Elle m’expliqua également qu’elle avait construit une cabane à l’ombre du rocher qu’elle avait redressé, afin d’être sûre de mourir le jour où le seul sort qu’elle avait mal jeté souhaiterait encore se retourner contre elle.

Et moi je comprends mieux les réticences de mes maîtres pour me conter cette histoire... les loups sont extrêmement rares dans la région depuis bien longtemps. Je ne savais même pas qu’ils étaient si courants il y avait encore si peu de temps. La traque avait du être sévère. Sans la sorcière du rocher aux loups, sans doute leur race se serait-elle éteinte.
Les loups... la légende dit que le jour où les loups reviendront, la prospérité sera là pour plusieurs générations.
Protégés depuis dix ans dans tout le pays, quiconque porte la main sur eux est automatiquement banni par le conseil des fées.

La sorcière du rocher aux loups n’utilisa jamais plus la magie dans un moment de panique, et son appellation de sorcière ne lui fut donné qu’à cause de sa pratique de la magie alors que le droit d’être fée lui avait été dénié. Elle vécut et vit toujours très heureuse dans cette cabane, et était ravie de me conter son histoire.
Elle ne réussit pas à me convaincre de ne pas essayer de la réhabiliter en contant son histoire. Mais elle réussit à me convaincre aisément qu’elle avait vécu sa vie ainsi qu’elle le souhaitait... car elle l’avait passée à aider ceux qui en avait le plus besoin. Ceux que les fées elles-mêmes avaient abandonnés...
Christelle Falcoz (2003)
"Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prend juste des précautions.
Préoccupes-toi plus de ta conscience que de ta réputation.

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Re: Interview filmée

Messagepar Baldwarf » Mer 06 Août 2008 01:58

Ouep!

Super d'avoir remis cette pitite nouvelle. Ou cette petite légende, comme on voudra.

Pour une page web de LRAL, on y pense, on y pense... Ce sera pas pour tout de suite mais en attendant, je reviendrais ici relayer nos p'tites créations!

Coming soon, deux montages vidéo:
- la "monstrueuse" émission du 3 juillet avec Thierry Garnier et Meussieu Johan, grand moment de connaissance et d'érudition
- et la fabuleuse émission médiév... iste du 31 juillet, grand moment de radio festif!

A tout bientôt!

L'aventure continue.

¡Franck! 8-)
Baldwarf
 


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