Bonjour à toutes & tous,
Bonjour Anaël,
Bonjour Olivier (je vais regarder avec une grande attention tes deux ouvrages),
Bonjour Cécile, Julien & Christian,
Bonjour Florian,
En écho à ton lien vidéo, que je place en conclusion, permets-moi en écho et résonance une petite intervention, qui sait, peut-être éclairante.
Ainsi toute connaissance est lumière que porte un rayon.
SONS CRISTALINS & HARMONIE DES SPHÈRESLa légende est connue :
Pythagore discernera dans les tintements répétés sur le métal du Maître de Forge (travailleur majeur visant à la purification et transformation de la matière, autrefois sacré à l’instar du mineur descendant au cœur de l’embryologie minérale)
une gamme harmonique d’une grande perfection (reliée donc au Nombre d’Or & divines proportions).
Seront donc définies 7 notes suite à cette expérience, ainsi qu‘une valeur chiffrée attachée à chacune d’entre elles (en Hz aujourd’hui) et
qui fluctueront au fil des époques.
Ces valeurs numériques, en échos avec la Guématrie, l’arithmosophie, la numérologie, etc , offriront une riche symbolique permettant mille réflexions métaphysiques sur la Création :Ainsi,
l’étude de « La Vierge alchimique de Reims » nous révèle une édification picturale s’appuyant la gamme harmonique pythagoricienne et le concept de médiété harmonique, l'alphabet hébreu et l'arithmosophie conduisant à un autre niveau de recherche. Ici,
les chiffres issus de la Gamme pythagoricienne descendante grecque Mi aigue (1008) à Mi grave (2016) donnant comme médiété les chiffres 1512 (La) ouvrent sur le nombre 756, tout autant riche de symboliques (notamment de l’Adepte en devenir) sont à l’œuvre...
Appliquer ce cadre à certains manuscrits philosophiques pourraient s’avérer bien révélateur de cette tentative de rendre d’une compte et tonalité de la Totalité sinon du pouvoir d’un Verbe divin et créateur.
Suivront dans l’approche des sons quatre traités grecs d’importance : « Les éléments harmoniques » d’Aristoxène, « La division des canons » d’Euclide, « les Harmoniques » de Ptolémée et le « Manuel d’harmonique » de Nicomaque de Gérase.
Philosophe, métaphysicien,
Pythagore recherchait en fait un lien entre arrangement des mondes et prégnance de l’UN (Origine et représentation du Tout), une Harmonie entre les différents niveaux de réalité rendant compte et s’accordant des causes finales et des lois des corps et des esprits.
Pour lui, une analogie devait donc exister entre intervalles musicaux et espacement des planètes. De Philoloas de Crotone, ajoutant à la Terre (non centrale) et aux 7 planètes deux « astres » supplémentaires invisibles (le Feu central et l’Antichthone s’accordant à la conception de la perfection du 10, somme des quatre premiers nombres entiers : 1+2+3+4), l’ajout d’un mouvement propre à la Terre par Héraclite du Pont, inspirant Adraste d’Aphrodisium ou Tycho Brahé, jusqu’à Johannes Képler (chant des planètes de son Harmonices Mundi) ou le récent Émile Ruelle,
c’est toute une série de conceptions attachant notes, mélodies, tons ou intervalles (de l’Hypate à la Nète)
aux astres qui seront proposées.
Ainsi
la Lune se vit attribuée la valeur Ré suivant une gamme descendante (Ré de Lune puis Mercure : do, Vénus : si, Terre : la, Mars : sol, Jupiter : fa, Saturne : mi),
note qui fût donnée au Soleil (Naturalis concordia vocum numerum), Mars (Hypermèse), etc.
Ces théories donneront lieux à
une conception que l’on nomme « Harmonie des Sphères », ou relation des astres en intrication avec ce vide-plein quantique que représente l’Éther des anciens.
Ici, poussant l’idée dans les limites de sa description,
Robert Fludd dans sa métaphore du Grand Monocorde Divin ne fera que rendre compte de cette logique appliquée à toute la Création. Ainsi, pour certains modernes, quand
un champ électrique atteindrait la valeur limite de 38,67.1015v/m, l’énergie se transformerait alors en matière, pour le reste elle serait diffuse à de très hautes fréquences (de 1016 à 1027 Ghz) et stationnaires .
Dès l’antiquité grecque cette conception cosmologique du Tout marquera de son empreinte guématrico-mathématique, (sino arithmosophique) la conception des instruments de musique. La lyre (dédiée par essence aux poètes et des prophètes) passera ainsi de 4 à 7 cordes, pour lesquelles Terpandre écrira rythmiquement abondamment, avant de se voir attribuée une 8e (pour le Zodiac), puis finir avec 9 (pour notre sol qu’est la Terre).
Le célestin, le Glassharmica, les ondes Martenot ou le Cristal Baschet sont par exemple des représentants modernes de cette recherche technique classique, constante en musicologie.
Ces instruments provoquent une grande gamme d’émotions, ce qui n’est pas sans rappeler ces champs (zone d’influence autour d’un point d’émission)
et ces ondes (oscillations en fréquences sous forme de vecteurs porteur d’énergie)
qui soignent ou qui blessent.
En effet,
les ondes sous forme pulsées ou dans des systèmes rotatifs agissent sur le corps humain.
Si l’on incrimine souvent l’aspect négatif liée aux intensités des lignes à hautes tensions ou les fréquences de la téléphonie portable (sujets en résonance avec le thème des hyperfréquences, ELF, Haarp, etc),
on oublie que les rayonnements millimétriques (de 1 à 20 mm) offrent des pistes de thérapies prometteuses (cicatrisation, consolidation osseuse, « normalisation » des systèmes sympathique et parasympathique qui par surcharge ou manque sont à l’origine de nombre de pathologies(1)).
Elles agissent sur les hautes fréquences que l’on pense empruntées par nos cellules pour échanger (avec des fréquences de co-résonance entre molécules vibrant de 0 à 11 khz), notamment par le mécanisme ionique (calcium) du corps avec pour interface de transmission l'eau…
La gamme de 30 à 300 Ghz définiraient les plages liées au biorythme de chacun de nos organes.
Pour le reste,
il semblerait qu’une partie des échanges dépasseraient le stricte cadre de la matière pour aborder une partie au-delà de la matérialité (principes du monde à « n « dimension & Tiers inclus Lupasco-Nicolescu, théorème de Bell, sémiophysique et morphogénèse de René Thom(2)). Ici les effets relativistes voudraient que l’on aborde la métaphore du Temps 3D
(Gravitation = pression pléromique du flux d’énergie-information = densité du temps)…
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui c’est un lieux commun, la conception des instruments de laboratoire du Philosophe seraient en résonance avec cette métaphysique sinon leurs effets cosmogoniques (d’où l’importance de l’Astronomie-Astrologie-Cosmologie)... ...
L’on pourrait y attribuer l’obtention d’huiles et de cristal & cristaux métalliques (ces derniers étant des réceptacles de choix pour la Lumière, l’énergie-information (tout comme
l'eau dont l'état liquide est partagé pour les verres, forme cristalline de la matière à la fin de toute agitation, à l'aurée du Zéro absolu, noté 0 K (kelvin), ou 0 °R (échelle Rankine)).
La forme cristalline de gaz énigmatique et de métal incorruptible fait déjà parti de l’interface songée de computers de nouvelle génération (ordinateur post-quantique s’appuyant sur l’effet « bootstrap/Suns » par utilisation des phénomènes de Frange –ce non-où- infusant dans le vide quantique et l’incarnation de l’énergie-information-, programmé par phono-morphèmes archétypaux)…
Pour Conclure, puis-je laisser mon indulgent lecteur à la méditation sur les perspectives qu’offriraient les ondes de formes,
les fonctions d’alignement dans la Lumière que nous projettent spéculativement (tel un miroir des Sages : Speculum) les transformées de René Thom ou les travaux d’Émile Pinel (paradigme de H1, H2 & H3) par exemple.
Cette étude serait à éclairer de la prépondérance du vivant à choisir une forme d’édification lévogyre, et, l’inerte sinon le poison dextrogyre (chemin de la lumière polarisée sur le corps comptabilisé en einsteins).
Et pourquoi pas revisiter en lecture, dans ce Topic consacré à notre émission, une vison possible, d’un orphelin errant, pauvre pèlerin borgne sur son chemin, des 3 formes du Lapiz qu’il faudra aller emprunter à cet au-delà de la matière...
Pour le reste Florian, ce n’est donc hélas pas aussi aisé que nous le présente la série TV « StarGate » d’extraire du Feu Secret des Sages à l’aide de « quasi-cristaux » comme j’ai pu te l’exposer en compagnie de Julien et Cécile (sans au moins de grandes formes pour la faire sourdre).
L’énergie quantique du Vide garde encore tout son mystère, ne serait-ce que par sa « Météo » (tu l’as constaté aussi m’as-tu dit dans tes « mesures »)
laissant apparaitre à notre niveau des « vagues de fluctuations » de l’Unus Mundus pressant sur la Frange de l’incarnation de l’énergie (la frontière du monde de la matière-espace-temps). D’où l’idée de « thermomètres » du Vide (sinon de l’Œuvre) énoncées, dans mes posts anciens sur ce Topic, mesurant au-delà des flux d’Universons…
Ici je verrais bien l’opportunité d’évoquer le « Système de Contrôle » suggéré dans la nouvelle et le film éponyme «The Adjustment Bureau » (l’Agence), les shamanes ne disant pas qu’un homme et une femme s’aimant profondément mettant désordre dans l’Univers…
…
Le lien proposé par Florian :http://www.dailymotion.com/video/xg3djg ... ion-1_techAmicalement
Franck Ferrandis / Inari Sama
PS : tu noteras dans la série RaXhephon le rôle tenu par les instrumentisteshttp://www.rahxephon.fr/dossiers-glossaire.html
(1) pathologies des systèmes :
viewtopic.php?f=4&t=1697#p8062
(2) dans l’un de mes carnes philosophiques (extraits) en ligne page 18 du pdf :
http://edc.stardist.org/edc/php/rec_sho ... f_mp3=date
(3) nature de l’énergie : localement (en Kénome, monde matériel) comme un moment/mouvement cinétique d'informations, générant des formes dynamiques en mouvements entropiques, différents selon la pression informationnelle (cad créant un différentiel du substrat temps/espace pour notre vision globale). J'avais du évoquer la nature profonde de l'énergie comme paires corrélées, que peut-être faudrait-il symboliser par le terme « points » latents de Connaissance en conjonction, à la fois réseau et Source d'ordre transmultidimensionnelle...
viewtopic.php?f=45&t=875&start=40#p5849