Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Marie et Aiko San,
Bonjour Olivier,
Bonsoir Rherys,
DIRE SON PHÉNIX (ÉCRIRE ET TRANSMETTRE)C'est certains,
les orfèvres-graveurs et autres damasquineurs étendaient l'usage de leurs eaux-fortes et formules d'évocations à d'autres types d'ateliers. Le langage de ces conquêtes transcendantes, de l'alcôve aux champs de bataille en témoignent. L'imaginatio (vera ou fantasia) structure ainsi toutes productions humaines. Un chapitre futur à écrire sans doute sur la nature de ses charges exotériques/ésotériques...
C'est cependant, en effet, vers
un bel ouvrage mettant une lumière nouvelle sur le manga ou l'animation, les révélant comme lieux d'une Riche symbolique que je voudrais me diriger.
Ils sont la signature d'un déplacement des instances du dialogue avec le Sacré, cette source inépuisable de richesses intérieures.Nous sommes ici dans la meilleure partie de l'emparement d'éléments du politique tombés en "kénose" (le Mythe en particulier s'articulant en ces registres nocturnes & diurnes), qui appartenaient autrefois aux religions, par le cercle de la production économique moderne.
L'existence de cette île en ce lieu n'est pas un hasard, bien au contraire (...) avec ses propres résurgences dans le réalité quotidienne, en
une nouvelle relation (Reliance) offrant la possibilité de dépasser le quotidien (comme les peuples premiers)
en de "nouvelles saturnales", lors des Messes des Comickets (tel "Japan Expo"),
point focal de Ressources, ravivant et partageant notamment l'instance des grands mythes (Cosplay/Concerts en un participation mystique, je l'ai vu ! Le tout n'est pas de si perdre)...
Cette forme actuelle de carnaval (un "kabuku") révèle que l'être humain, possédant une part divine en lui, n'est décidément pas fait pour vivre sous la dictature de l'angoisse et de l'exclusion organisée par les oligarchies...
Parallèlement à cet exposé, je voudrais édifier un 2e ouvrage, dont un précieux compagnon de route a le secret, tout à fait Complémentaire, asseyant cette vision neuve en un nouveau paradigme.
Quant au lexique, il est vaste s'étendant aux confluences de la psyché (hyponoia, allegoria, clavis...) matérialisées par
les exégèse néoplatoniciennes, pythagoriciennes, gnostiques et autres intelligences collectives de type matriarcale ou patriarcale encore présentes sur la noosphère (comme les hauts enseignements d'Extrême-Orient & d'Indes).
D'une manière ou d'une autre ces "pans" devraient être rendus abordables, ce qui ne doit pas dégager le lecteur d'un investissement minimum (c'est sa part de l'implicatio) pour transformer une information en connaissance (faire sien). C'est un processus épiphanique (cette fameuse acuité soudaine et nouvelle du "oui, c'est bien sûr !") qui nous fait gagner en profondeur.
Bien sûr, comme j'aime à glisser plusieurs niveaux de lecture en même la plus banale des phrases, après un noble éditeur-diffuseur, il me faudra trouver à terme un traducteur d'anglais (nouvelle "lingua franca", langue véhiculaire) féru d'alchimie, maître ébéniste.
LÀ Où SOUFFLE LE VENTC'est d'ailleurs en anglais que l'ethno-romancier Carlos Castaneda, locuteur espagnol, avait décidé d'écrire.
Vraisemblablement en communication avec le Grand Être, on investit de la grâce certains écrivains ou écrivaines.J'aimerais faire une remarque d'ordre générale entre l'œuvre et leur auteur (ces passeurs).
Il faut rappeler que le mythe, transhistorique, se fonde sur la Réalisation Glorieuse et non sur le dessein d'une réalité vécue. Qu'importe donc la condition humaine, pour le Mythe ces êtres ont fonction que leur attribue la transcende :courage flamboyant, destin assumé, force de volonté en font des pions du jeu de piste exemplaire où
devenus héros (malgré eux) ils semblent refléter la puissance du divin et
deviennent porteur d'une charge métaphysique.
Bien sûr, dans un sens tout aussi extrême qu'inverse,
certains voudront démasquer l'être humain, ses passions, ses blessures
derrière l'homme-mythe en publiant biographies critiques et instaurant des procès à charge. Cependant, si le Vent de la Sophia souffle sur le point de l'œuvre dont ils sont les vecteurs, ceci passera.
Je me souviens encore de cet essai, fortement médiatisé à l'époque, démontrant avec moultes documents que l'incontournable Mircea Eliade était un faux philosophe, et usurpait ses titres de philologue, d'historien des religions, etc. Que dire de la défiance et la vindicte à l'encontre du Bouddha dont parlait mon complice Anaël...
Il est évident que je n'évoque pas cet éternel complot de la matière ou plutôt de son ombre, de la force de sa pression sociale attisant à réduire au destin médiatique, économique voire judiciaire, obligeant celui qui possède un peu de la Lumière à se faire discret...
DES CONFINS DE LA TERRELes exégèses néoplatoniciennes et néopythagoriciennes (Néménius, Cronius et Porphyre) insistent sur le fait que les âmes des morts passent par la Lune et le Soleil (comme dans la série animée ぼくの地球を守って) :
L'âme du Héros est promise ainsi au passage sur les Champs Elysées (héliosis est associé à l'exposition au Soleil) situés par Porphyre sur la Dyade-Lune avant de se "relocaliser" aux "confins de la Terre". C'est à dire à la limite de l'ombre projetée par la Terre dans l'espace, au delà de la sphère des étoiles, comme nous le présente l'emblème XLV de "l'Atalante Fugiens" (1).
La matière étant synonyme de corruption, il était normal que la récompense suprême soit une réintégration dans le principe et l'Origine de toutes choses : l'UN.
De l'UN, centre et périphérie du système d'émergence et réintégration de la matière (donc a-temporel & a-spacial),
les principes divins émanent en cascades les uns des autres en une dilution/dégradation de la Toute Lumière.
Les allégories des amours des dieux étaient comprises comme principes supérieurs participants (en émanations plus basses)
au cours de l'espace-temps faisant émerger la matière.Parmi ces principes supérieurs Protée, cet outre-monde où résident toutes les formes en puissance ; Hestia le Foyer Cosmique, ce Centre ; ou encore Rhéa, l'écoulement perpétuel, etc.
C'est la consécration de la séparation comme meilleur chemin vers la co-présence en soi et dans le monde.Sincèrement
Inari_San/Franck Ferrandis
Si tu me lis, je te salue Natacha
(1) Que nous dit-il à travers les différents niveaux de lectures, incluant notamment une attention toute particulière aux conjonctions astrales (2) dans la pratique de l'art, ou du tempérament du Philosophe ? :
"l'ombre est une chose très vile, très proche du non-être", ce NO (pas le neurostransmetteur).
(2) Plutôt qu'en Capricorne en fin de saturnales, certains auteurs se basant sur des théories modernes liées à la nature des trains de neutrinos conduit par Céléna, et, des hypothèses du professeur Piccardi (ayant décrit la danse hélicoïdale de la Terre dans notre galaxie) suggèrent un début d'œuvre en mars (ou notre planète se trouve seulement à ce moment dans le plan de son équateur). Extraire donc le rayon de l'ombre et vise versa.
(3) Interview de Carlos Castaneda : http://ambre.bleu.free.fr/lectures/talk_by_cc.htm