par anaël » Jeu 30 Juil 2009 12:11
Réponse à RK
Bien sûr, précisons. Tu peux même me punir car je m'aventure dans un domaine qui n'est pas le mien.
J'ai pas tout compris (comme toujours) dans ce que tu viens de dire, mais il y a quelque chose que je retiens !
Tu (je te tutoie) emploie le terme "gamme chromatique", et ça fait du bien.
Car cela maintenant plusieurs fois que j'entends de-ci de-là, des histoires de correspondances entre les sept jours de la semaine, les sept couleurs de l'arc en ciel, et pendant qu'on y est, allons-y avec les sept nains ... Et par dessus ça, allez hop, les sept notes de la gamme. Mais P**** de M****, depuis quand il y a sept notes dans la gamme ? Depuis quand ? même pas depuis Guy d'Arezzo, qui certes a mis en place la solfémisation à partir de l'hymne de saint Jean Baptiste, mais ce n'était qu'un repère. Comment pourrait-on réellement entendre les Sept Notes : c'est à dire Ut/Do ré mi fa sol la si do (précisons que dans son système, SI n'existe même pas en lui-même, mais est la contraction de Sancte Ioannes : S/I) pendant le processus alchimique alors que j'imagine que si on travaille avec de la matière, et que cette matière à un volume et une masse particulière (selon la quantité de base avec laquelle on désire travailler), il y aura une fréquence propre, un son de base, dépendant du volume/masse de base.
D'autre part, je rigole doucement, car le choix de cette gamme (la gamme majeure de Do) est loin d'être le plus naturel qui soit. (Voir l'ordre d'apparition des harmoniques quand on concentre un son, à l'aide du chant diphonique ou autre). Puisque, si j'ai bien compris, le processus alchimique n'est que l'accélération d'un processus NATUREL qui vise à tout amener à la lumière, je ne vois pas comment on pourrait en arriver à entendre défiler un agencement ARTIFICIEL (c'est ce qu'on m'a dit, qu'on entend à chaque étape une des sept notes de la gamme). la gamme de do, agencement assez récent, et surtout entendu en occident.
Je crois qu'à vouloir mettre de la langue des oiseaux à toutes les sauces, à la fin on fait du pipeau !
Peut-être suis-je complètement à coté de la plaque, mais je suis prêt à mettre ma main au feu, que certes, il y a inévitablement un développement sonore pendant les différentes étapes du processus, mais pas le défilement de la gamme majeure.
Merci encore d'avoir employé ce terme, c'est la première fois que je l'entends dans ce domaine. Et c'est en quelque sorte rassurant.
AA
Qui se trompe de tout son cœur