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François de Closets le 12 novembre 2013 16h 18h

MessagePublié: Sam 09 Nov 2013 05:37
par Jean-Claude Carton
Jean-Claude Carton reçoit François de Closets le 12 novembre 2013 de 16h à 18h sur la
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La crise ultime vers laquelle nous nous dirigeons pourrait être un mal nécessaire pour que le pays accepte de s’en remettre à un gouvernement de salut public
François de Closets ne se lasse pas de jouer les Cassandre dans son dernier essai Maintenant ou jamais ! Il est persuadé que notre pays n’évitera pas la faillite. Comme en 1940 ou en 1958 ! Le détonateur viendra des créanciers de la France qui exigeront un jour prochain des taux d’intérêt plus élevés pour lui prêter de l’argent. Ce qui placera le pays illico en cessation de paiements et sous la coupe des gendarmes internationaux.
La situation sera alors tellement catastrophique que la classe politique – gauche et droite confondues – remettra les clés du pouvoir à un gouvernement de salut public composé de personnalités au-dessus des partis. Un scénario que François de Closets entrevoit sous un jour favorable. “Les Français ont besoin de voir que l’on peut faire de la politique autrement. Un gouvernement de salut public pourrait remettre le pays sur ses rails en deux ou trois ans”, parie-t-il. Une chance – la dernière ? – pour la France.
Le déclin de la France est une évidence. Dans les années 70, notre pays était le plus dynamique d’Europe et ses finances étaient solides. Aujourd’hui tous les indicateurs sont en alerte rouge : 2 000 milliards d’euros de dette, 80 milliards de déficit public, 70 milliards de déficit commercial. Mais ce déclin est assez confortable car tout se détériore année après année sans drame apparent. Le problème est qu’au bout de la pente, il y a inéluctablement le précipice. C’est ce qu’on appelle en comptabilité l’échéance de la cessation de paiement. Or, ma conviction est que depuis deux ans nous sommes arrivés tout près de ce point de rupture. La France vit dans un colossal déni de réalité. Elle a donné congé à la comptabilité. Or quand on chasse le comptable, on se donne l’illusion de pouvoir tout faire, y compris de la cavalerie jusqu’au jour où la réalité finit par s’imposer parce que les déficits sont intolérables et qu’il faut resserrer les boulons. La France était en déclin depuis vingt ans, elle se trouve maintenant en phase de décrochage. Menacée d’être un pays en voie de sous-développement. Comme l’Italie ou l’Espagne, elle va connaître le choc de l’austérité. Une épreuve qui n’est imposée ni par la politique gouvernementale, ni par l’Europe, ni par l’Allemagne, mais par la réalité. Quand on emprunte 200 milliards par an, on subit la loi des créanciers. L’indignation et la révolte n’y peuvent rien changer. Une situation difficile, une situation de guerre, qui n’a aucune raison d’être. La France a tous les atouts de la prospérité en main et ne doit réduire ses dépenses publiques que de 1% par an pour revenir à l’équilibre. Il suffit de quelques années d’efforts pour rebondir. Mais les Français sont brouillés avec la réalité, ils préfèrent s’en tenir à leurs idéologies. Ainsi notre société est-elle en train de se défaire devant l’obstacle. La V° République n’est plus à même de faire face à l’épreuve qui arrive. Au bord du gouffre, il faudra changer les règles du jeu. Comme en 1958. Pour notre pays, c’est affaire de survie. François de Closets, qui, depuis trente ans, de livre en livre, n’a cessé d’annoncer la catastrophe qui va se produire, nous propose la dernière chance de nous en sortir. Maintenant ou jamais.La France était en déclin depuis vingt ans, elle se trouve maintenant en phase de décrochage. Menacée d'être un pays en voie de sous-développement. Comme l'Italie ou l'Espagne, elle va connaître le choc de l'austérité. Une épreuve qui n'est imposée ni par la politique gouvernementale, ni par l'Europe, ni par l'Allemagne, mais par la réalité. Quand on emprunte 200 milliards par an, on subit la loi des créanciers.
L'indignation et la révolte n'y peuvent rien changer. Une situation difficile, une situation de guerre, qui n'a aucune raison d'être. La France a tous les atouts de la prospérité en main et ne doit réduire ses dépenses publiques que de 1% par an pour revenir à l'équilibre. Il suffit de quelques années d'efforts pour rebondir. Mais les Français sont brouillés avec la réalité, ils préfèrent s'en tenir à leurs idéologies.
Ainsi notre société est-elle en train de se défaire devant l'obstacle. La Vº République n'est plus à même de faire face à l'épreuve qui arrive. Au bord du gouffre, il faudra changer les règles du jeu. Comme en 1958. Pour notre pays, c'est affaire de survie. François de Closets, qui, depuis trente ans, de livre en livre, n'a cessé d'annoncer la catastrophe qui va se produire, nous propose la dernière chance de nous en sortir.
Maintenant ou jamais.