Paco El Lobo le 3 décembre 2013

Paco El Lobo le 3 décembre 2013

Messagepar Jean-Claude Carton » Lun 02 Déc 2013 06:08

Jean-Claude Carton reçoit Paco El Lobo le 3 décembre 2013 de 17h à 19 h sur la

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Passionné très tôt pour le Flamenco, il fréquente les fêtes et les tablaos où il fait la connaissance de vieux chanteurs.
Initié au cante jondo par les maîtres Pepe el de la Matrona, Rafael Romero et Juan Varea, il se spécialise également dans le chant pour la danse, ce qui lui apporte une grande maîtrise du compas et des palmas.
Parallèlement, il étudie la guitare flamenca, et fait partie de nombreux ballets et compagnies flamencas, passages obligés pour compléter sa formation.
Il a au cours de sa carrière, crée plusieurs groupes au sein desquels il réunit des musiciens et des danseurs.
Comme professeur et musicien, il participe à de nombreux stages de danse, de guitare et de chant flamenco.
Invité par différentes formations, il s'intègre tout en respectant les traditions flamencas et explorant des voies nouvelles.
Paco El Lobo est un cantaor atypique, insolite et marginal. D’origine indéfinie, un peu gitan, un peu manouche, il a puisé loin dans son enfance la douleur et la rage qu’il exprime dans son chant. Il aurait pu « faire » voleur de mobylettes, trafiquant en tout genre, tous ces petits boulots illégaux de la survie. Et puis le flamenco a croisé sa route un dimanche de son enfance ; un vieux disque usé de Pepe de la Matrona ou d’Antonio Mairena, et la cause était entendue : « je serai cantaor ou rien. ».
Et il a été chanteur.
Flamenco solo, c’est treize titres, treize ambiances, treize couleurs, treize palos1. Cette invitation au voyage au cœur du flamenco va des contrées les plus sombres, les plus prenantes du chant, telles la siguiriya2, aux chants réputés plus légers tels le fandango3 ou la bulería4. Il chante la tragédie de l’amour perdu, de l’amour torturé, plus rarement de l’amour heureux.
La vie est dure pour les Gitans. Même la joie est indissociable de la peine, du déchirement et de la mort. Le spectacle se termine sur un pied de nez. L’ultime morceau est une rumba, dont l’origine cubaine est clairement identifiable, joyeuse, allègre et bien balancée. Mais en lisant le titre du morceau et en écoutant de plus près les paroles, il s’agit d’un chant sur la prison. Le titre n’est pas équivoque : cárcel, c’est la geôle. Il résume à lui seul toute la dualité du flamenco. A l’image de la vie, tout est intimement lié, mort, souffrance, naissance, amour et trahison.
On dit de Paco el Lobo qu'il est l'un des rares véritables héritiers de la grande tradition flamenca. Capable d’interpréter avec une parfaite maîtrise les quelque 60 styles de flamenco recensés, il est le seul musicien actuel – espagnol ou non – à proposer en concert un tel panorama stylistique ! Et cette affirmation n'est nullement exagérée. Dès l'âge de 8 ans, il découvre Pepe de La Matrona et tous les grands maîtres du flamenco. Coup de foudre instantané ! Il reçoit alors sa première guitare à l'âge de 13 ans. Le voilà peu après à Madrid, où il fréquente les fêtes et les tablaos5, où il fait la connaissance de vieux chanteurs, les légendes de la calle Nuñez de Arce ou de la Plaza de Santa Ana à Madrid, avec le rêve fou de devenir cantaor. Initié au cante jondo6 par les maîtres Pepe de la Matrona, Rafael Romero, Juan Varea ou Paco de Lucía, il se spécialise également dans le chant pour la danse – passage obligé pour compléter sa formation –, ce qui lui apporte une grande maîtrise du compás7 et des palmas8. Il fréquente depuis son adolescence les Camarón de la Isla, Paco de Lucía, Enrique Morente et autre Moraíto Chico.
Il parcourt le monde entier pour défendre une musique qu'il maîtrise comme peu et qu'il propose sous ses visages les plus variés. Très sollicité en récital solo, il a également créé plusieurs groupes au sein desquels il réunit des musiciens et des danseurs. Il entretient des rapports privilégiés avec la danseuse-chorégraphe Veronica Vallecillo, avec laquelle il se produit notamment aux Hivernales d'Avignon et à La Maroquinerie à Paris. Sur l'invitation de l'Ambassade d'Espagne, ils ont donné un spectacle flamenco sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris.
Paco el Lobo est également invité par différentes formations fameuses, auxquelles il s’associe tout en respectant les traditions flamencas et explorant des voies nouvelles. Il intègre ainsi le groupe Gitans de Thierry Robin avec lequel il enregistre son premier album en 1993. Avec ce groupe, il effectue de multiples tournées. Citons aussi le projet de musique arabo-andalouse avec Marc Loopuyt, Suspiro del moro, qui fait également l'objet d'un enregistrement, avec des tournées en Tunisie, en France ou au Maroc.
N'oublions pas non plus les sollicitations de groupes de guitaristes flamencos tels que ceux de Vicente Pradal (1975), Bernardo Sandoval (1982) ou Pascal Gallo (1999), avec qui il joue à Rio de Janeiro en 2002. Il y a également des artistes « étrangers » au flamenco qui l'invitent à ajouter ses couleurs et ses rythmes dans leurs spectacles : Paco el Lobo s'est ainsi produit avec Sapho, Idir, San Severino, la Compagnie de Bernard Lubat, Marc Perrone, André Minvielle ou Mino Cinelu. En 2008, Jérôme Savary le convie à participer au spectacle Don Quichotte contre l'ange bleu, donné d'abord au Théâtre de Paris puis faisant l'objet d'une tournée en Espagne.
Soucieux de transmettre à son tour son art, comme professeur et musicien, Paco el Lobo donne des stages de chant et de guitare avec, entre autres, Israel Galván, Joaquín Grilo et Belen Maya.


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Le site web de Paco :arrow: http://www.pacoellobo.com/
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Préoccupes-toi plus de ta conscience que de ta réputation.

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