par Jean-Claude Carton » Dim 02 Mai 2010 07:20
Bonjour Lolita
Je lis votre message; mes pensées vous accompagnent dans cette épreuve.
En mon nom personnel, je vous donnerai quelques pistes pour la vivre sans vous rajouter de souffrances inutiles
L’enfant mort reste présent. Il est inscrit à jamais dans l’histoire de ses parents, de sa famille. Il n’est bien sûr pas question de l’oublier. Mais plutôt, pour chacun, de le faire vivre intérieurement, après avoir reconnu la réalité de son absence et des émotions ressenties.
– Accepter de pleurer, même longtemps après le décès, seul ou à plusieurs
– Vivre du passé, mais oser se projeter sans culpabilité vers la vie qui continue.
– Évoquer avec ceux qui l’ont connu – ou pas – son souvenir, ses qualités, les moments heureux ou difficiles vécus avec cet enfant.
– Admettre que le parcours du deuil soit une épreuve individuelle, inconnue, sans modèle, que personne d’autre ne peut prendre sur ses épaules.
– Tenter peut-être de donner un sens à ce qui n’en a pas en s’engageant par exemple dans une activité bénévole, associative.
– Reconnaître que cette expérience nous rend différents de ce que nous étions avant, et différents de ceux qui ne l’ont pas vécue.
– Admettre que, désormais, la vie ne sera plus comme avant, mais qu’elle peut se poursuivre autrement.
L'association EDC se joint à moi Lolita
Jean-Claude
"Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prend juste des précautions.
Préoccupes-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
http://edc.stardist.org/